Deby étant champion des champions s’il s’agit de multiplier des femmes, celles-ci légitimes ou pas peut importe, pour Deby une femme reste une femme. Sans pouvoir nous trompé, il est parmi les présidents qui ont une panoplie d’enfants. Parmi ces 17 femmes, sans compter les deuxièmes bureaux dans les provinces ou à l’étranger, Deby a lui seul il a tout un escadron d’Enfants. Aujourd’hui Dieu seul sait le nombre exact de sa progéniture. En Afrique noire et au Tchad en particulier, un Enfant est un don de Dieu, donc une richesse. En réalité, tous ces enfants ne sont pas les siens, et Deby le sait pertinemment, car beaucoup d’entre eux sont des enfants d’autrui arrachés de force par Deby (voir aussi le livre du député Yorongar intitulé : « Tchad, le procès d’Idriss Deby »). Quelques uns adoptés et naturalisés Deby connaissent bien leurs origines et leurs parents mais pour le moment ils en profitent du pouvoir et de la richesse de sa majesté Deby.

Conscient, d’être laissé par ses parents zaghawa, Deby adopte une nouvelle stratégie pour l’avenir de ses enfants désorientés, gâtés et déracinés. Tout commença lors d’une réunion familiale très restreinte, le patriarche a donné quelques conseils à sa progéniture : « mes enfants, j’ai vécu des moments difficiles au Tchad, vous, vous avez de la chance car vous avez trouvez un pays stable et prospère. Ainsi fortifier votre entourage pour les futures situations malheureuses qui viendront après moi. Ainsi, multiplier des femmes et fondez une large famille… Surtout mariez-vous à des filles zaghawa et ne vous fier pas aux apparences des belles demoiselles de N’Djamena… » Pourtant il se dit sans vergogne le président de tous les tchadiens. En plus lui (Deby) il a épousé combien de femmes zaghawa ? Quelle différence y a-t-il entre filles zaghawa et autres tchadiennes ?


Aussitôt dit, aussitôt fait, tous les bambins de Deby même les mineurs ont déjà leurs femmes (filles zaghawa bien sur). Certains sont déjà polygames. En plus, Deby a exigé à toutes ses filles des maris zaghawa, des maris qu’il choisi lui-même, malgré quelques exceptions.


En plus, Deby affiche un dédain et une pure discrimination entre ces propres enfants issus des femmes non zaghawa. Bizarre mais pourtant vrais.


La mort de son fils Brahim en juillet 2007 n’est pas fortuite. Un assassinat bien planifié par Deby lui-même en connivence avec sa femme Hinda, l’ex copine de son fils défunt.   


Pourquoi ce changement de mentalité ? Cette progéniture débyenne est-elle une richesse ou une malédiction ? Peut-elle supporter la future traversée du désert ? Que de questions, A vous de devinez…..


Tels que je les ai connus, même s’ils se marient aux filles des pharaons, la progéniture ratée de Deby n’a aucun avenir car « Un âne ne peut se transformer en cheval quelque soit sa nourriture ou son milieu de vie ».  

Wait and see


Djimadoumbaye Mathias

Correspondance Particulière

N’Djamena, Tchad   

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