Après avoir passé ses vacances dorées dans sa bourgade d’Amdjarass, Deby a décidé de rentrer à N’Djamena la capitale par voie terrestre afin de  tester sa cote de popularité. Mais peine perdue pour le dictateur. Après le séjour dans sa bourgade, le dictateur est allé assister à la fête de l’armée à Fada du 15 au 17 janvier. La prochaine étape fut Biltine, jusqu’ici tout ce passe bien. Ensuite Deby a fait escale à Moussoro avant de pouvoir faire cap sur N’Djamena en passant par Massakory et Massaguet. Dés son arrivée à Moussoro, Deby a été très mal accueilli, sauf les autorités locales et quelques opportunistes du MPS sont sorti l’accueillir.

Lasse de la dictature de Deby pendant 24 ans, la population de Massakory a décidé de barrer la route à Deby. La population est sortie massivement sur la place publique et répétait le slogan suivant : « 24 ans de dicta, c’est trop » : toutes les photos de Deby déchirées en public, les drapeaux de son parti-état (MPS) brulés et quelques commissariats et brigades saccagés. Ce sont les quelques signes précurseurs d’une population en désarroi. Pris de peur, Deby a envoyé une forte armée depuis N’Djamena vers Massakory afin de maitriser la population. Résultats, une arrestation massive des paisibles citoyens, l’incarcération de beaucoup d’autorités locales dont le maire de la ville Massakory. Pour rappelle, le printemps arabe a commencé par une seule personne (Mohamed Bouazizi). L’été tchadien a commencé par Massakory, ainsi nous demandons aux populations des autres villes de décevoir le despote sanguinaire afin d’être les maitres de leur destin.


Au moment où nous mettons en ligne cette information sur la révolte de Massakory, les services secrets du despote et autres autorités ont gardé cette info avec le plus grand secret. Car pour Deby, si le peuple tchadien prend conscience de ces genres de revendications cela conduira directement à la chute de son régime dictatorial.     


Tous les grands peuples de ce monde moderne ont combattu la dictature sur toutes ses formes. Peuple tchadien prend conscience, car ta liberté naitra de ton courage.  

 

« La liberté a un prix mais la dictature a une fin »          

 

Correspondance Particulière

N’Djamena ; Tchad

 

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