Depuis plusieurs jours, les rumeurs les plus affolantes inondent nos compatriotes sur un soulèvement au sein même du dispositif sécuritaire du despote tchadien Idriss Deby Itno Kamis.

De l’intérieur et de l’extérieur, les Tchadiens murmurent et chuchotent sur un casse-pipe Zaghawo-Zaghawa à plusieurs équations, mais jusqu’à là rien ne laisse apparaître une infime affirmation en dehors des décryptages faits ça et là, pour asseoir la véracité des informations distillées à bon escient.

Voyons ensemble l’évolution de la situation interne qui a prévalu, ses diversions, et les hommes politiques du régime qui sont sortis en pompier.

À la rédaction de Tchadanthropus-tribune, toute analyse faite avec recoupements et les diverses informations depuis N’Djamena, nous sommes en mesure de dire qu’il y a eu bien évidemment une préparation de tentative afin de mettre hors d’état d’exercice le dictateur tchadien et certains plus que proches de sa personne.

Depuis pratiquement 6 à 8 mois, les Zaghawa du clan, plusieurs d’entre eux abreuvent notre rédaction des écrits critiquant madame Hinda Deby Itno (non Kamis), la taxant de président bis, de femme d’influence qui place ceux qui lui sont acquis et qui dégage les proches du despote jusqu’à hors de la basse-cour. Ces comportements ont commencé par faire mousse au point, que des fois ceux qui critiquent les méthodes de la 1ère dame sortent du cadre respectueusement dévolu. La présidence du Tchad se disloque en pro et anti Hinda qui devient la personne à abattre ou à dégager par tous les moyens, sur le seul credo qu’elle a réussi de foutre dehors de l’entourage de son mari sa cour d’analphabètes. Le mécontentement continue et gagne presque toute la zaghawie agglutinée aux intérêts du clan.

Selon des sources dignes de foi, à la veille du départ du dictateur tchadien Idriss Deby Itno vers l’Afrique du Sud, des mouvements suspects des hommes en armes sont observés sans grande importance puisque, les officiers qui les conduisent ne sont autres que les proches parents d’Idriss Deby, ceux qui constituent sa garde rapprochée.

Les hommes ont été postés sur 3 positions. La 1ère à proximité de la maison de la radio (radio Tchad), la 2e derrière la présidence du Tchad, et la 3e à l’aéroport. C’est celle qui devrait passer aux faits à l’aéroport de N’Djamena qui fut démasqué, car ils avaient avancé le code de l’opération à un groupe de relève qui n’était au courant de rien. Et le château de cartes s’écroula, puis Mahamat Idriss Deby, le fils du despote et commandant de sa garde s’évertua à arrêter avec du renfort les 2 autres contingents par surprise, car leurs amis les ont trahis.

Au retour d’Idriss Deby Itno d’Afrique du Sud, une enquête s’opéra au sein de la DGSIIE. Ce corps n’a à son sein que des personnes choisies pour leur proximité ethnique et clanique avec Idriss Deby Itno. Elles sont commandées et dirigées par des officiers parents directs du dictateur tchadien. C’est parmi ces officiers parents proches que la manœuvre allait se faire. Les noms premièrement cités sont Abderahim Bahr Mahamat Itno, Ousmane Bahr Mahamat Itno, avant qu’un démenti ne soit fait par les instances proches du palais, et qui distillent les nouvelles à compte-goutte. Puis d’autres noms sont cités ; le colonel Souleymane Abakar Adam (ex CMP au ministère de la Défense), le général Idriss Abderrahmane Dicko (commandant de Zone à Mongo), le général Adam Angaré (commandant de zone de Fada), le général Bahr Soussa (sans poste connu), le commandant Youssouf  Salim Mahamat Itno et 20 de ses éléments, le lieutenant-colonel Séby Sandal Mahamat Itno et 45 de ses éléments,  le colonel Siddick Timan Deby et le général Hassan Sandal Mahamat Itno depuis le Dar Tama…

Pratiquement tous les jeunes de la DGSIIE, complices de ces manœuvres et qui ne sont pas liés au clan, ont été liquidés, certains (une dizaine) largués dans le fleuve Chari. D’autres par crainte de provoquer une guerre ouverte inter-clan et qui casserait le pacte fratricide, n’ont pas été inquiétés pour l’instant. Mais l’atmosphère demeure tendue à N’Djamena. Tendu, mais rien ne filtre parce que le problème est entre eux, ceux de la Zaghawie omnipotente qui verrouillent et filtrent toutes informations vers autrui.

Puis, pour faire du camouflage, on occupe les Tchadiens avec le clairon du régime. Ahamat Bachir, le ministre de la Sécurité publique occupe les médias adressant des mesures drastiques et impopulaires afin d’attirer l’attention ailleurs. Les N’djamenois, ceux qui collaborent avec les piroguiers de la berge Chari disent que des corps ont été repêchés dans le fleuve. Les pêcheurs auraient ramené dans leurs filets 9 corps en Kaki. 2 jours après cette nouvelle,  la zone rouge est décidée. La mesure d’interdire aux Tchadiens de traverser par les voies classiques derrière la présidence est mise en œuvre. Quelle est la raison fondamentale ? En tous cas, les rapprochements et les recoupements établis font plus que réfléchir.

Puis encore, les arrestations en catimini et les liquidations en sous-main continuent, parmi eux le colonel Tidjani Hassan Moïto, un parent proche des jumeaux Erdimi. Et hop, l’autre mesure d’interdire la circulation des cars de transport interurbain des Zaghawa considéré comme la 5e colonne de ce qui devrait être comme mutinerie. Dans la foulée de toutes ces manœuvres, le magasin des armes de Koundoul et Amsinéné a été vidé. Jusqu’à présent les autorités tchadiennes ne sont pas arrivées à localiser les armes volées, sauf sur 18 Sam 7, 2 aurait été trouvé au domicile du général Bahr Soussa. Précédemment cité.

Venons maintenant à ce qui crédibilise toutes ces rumeurs fondées ou déconfirmées par les officines du système d’Idriss Deby.

Au départ d’Idriss Deby vers l’Arabie saoudite, une organisation sécuritaire comme jamais il n’y a eu, fut mise en place. Placement des hommes en armes sur le parcours du cortège, changement des contingents chaque heure, changement d’itinéraire jusqu’à la villa Burkina avant la refonte vers l’aéroport. Le cortège présidentiel est gaillardement protégé par des Humer blindés, des chars d’assaut, les hélicos MI.  Sur la piste même de l’aéroport, le Boeing loué est escorté par les Humer, de la piste jusqu’à son décollage. Retour sur N’Djamena dans la même journée avant de repartir vers Rio de Janeiro avec toujours la même organisation sécuritaire. Entre-temps les enquêtes continuent et l’anéantissement du dispositif de soulèvement presque maitrisé.

Au retour du Brésil, une escale à paris était prévue. Diversion ou leurre, Idriss Deby Itno quitta dare-dare Rio de Janeiro où il passa 2 nuits pour atterrir à N’Djamena à 6 heures du matin. Personne ne l’attendait sauf un pré carré choisi et averti. Dès l’entrée de son avion dans l’espace aérien tchadien, il fut escorté par 2 sukkoi de l’armée de l’air tchadienne jusqu’à son atterrissage.

Tout ce dispositif indique que quelque chose de pas clair se passe, mais on cherche vaille que vaille à verrouiller l’information avec astuce et malice. Mais la tension continue de persister au sein du clan.

Nous ne pourrons terminer cet article sans évoquer l’aspect conséquence si réellement ce prétendu coup de force réussissait. Comment les Tchadiens comprendraient le remplacement d’Idriss Deby Itno par d’autres Itno après 22 ans de gouvernance Itnoïque. Penseraient-ils que le peuple tchadien serait à même de voter la continuité de sa souffrance ? Nous osons croire que non. Le Tchad de demain ne sera plus comme avant. Reste aux fils éveillés de ce pays de s’organiser pour barrer la route à toute continuité d’un régime honni par les Tchadiens dans leur ensemble.


La rédaction

 

 

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