Cette vidéo illustre comme plusieurs précédents films, l’irresponsabilité des membres du clan et ceux qui les accompagnent dans la destruction de la nation tchadienne. Depuis longtemps, ceux-là même ont dépravé la société tchadienne en vidant toute culture de son sens. L’argent volé, pillé dans les caisses de l’état ou à travers d’innombrables trafics sert à illustrer le niveau ô combien gavroche d’une mentalité en perte de repère. Là où l’éducation nationale s’en trouve bloquée, une autre gent d’individus ont apparu glanant ça et là, la nature plus que sauvage d’une approche mercantile et vicieuse. Les Tchadiens sous le régime d’Idriss Deby Itno ont appris la facilité que le travail, le vol et le pillage au mérite. Ils se vantent de ce qui ne les appartient pas. À l’image de ce qui se passe dans cette vidéo, toute la société s’en trouve pervertie par des êtres alouettes, toute honte bue.
 

Aujourd’hui notre société n’est pas simplement malade, elle est au summum d’une maladie dont les métastases sont légion et que seule l’éradication définitive de ceux qui les nourrissent règlera la nature du mal. 


Qu’on ne se méprenne pas, le silence de tout tchadien malveillant est complice d’une situation qui permet d’appauvrir les citoyens d’en bas. Ceux des Tchadiens qui triment pour joindre les deux bouts. Ceux qui sont intègres, les rares qui font figure de patriotisme, de civisme et de dignité. Le silence tue, disait quelqu’un, celui de nos compatriotes face à cette hégémonie du clan au pouvoir dépasse l’entendement.  Ce silence continue d’encourager tout barbare venu de son village ténébreux, pour exercer l’injustice et perdurer le déséquilibre social.
 


Au moment où les nations pérennes jaillissent par le mérite des revendications nationales justifiées, nos citoyens brandissent le symbole de la peur et de la lâcheté. Là où les époux sont cocufiés, les filles violées, les mères achetées, les pères et les frères soumis à la règle de la lâcheté.

 

Quel peuple sommes-nous devenus ?

N’est-ce pas celui-là qui dans les années 80 se glorifiait de sa bravoure, de sa témérité, de son courage, de sa fierté et sa dignité à exister ? 

Où est-ce peuple ? 

Au mérite je suis tancé, presque vomi de ma nature à l’appartenir.

 

ASSILECK HALATA Mahamat.

 

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