Pourquoi l’occident veut absolument qu’on suive ses règles ? La démocratie initiée depuis 1990 a atteint ses limites avec le désordre observé dans plusieurs pays. Laissons le Tchad expérimenter ses démarches suivant les facteurs réalités sur place. Le Tchad est ce pays marqué par plusieurs années de guerre, et qui veut  s’épanouir politiquement de l’accalmie observé depuis 2021. Si le Tchad n’est pas en guerre, c’est grâce au Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, président de la république qui fait de son mieux pour sortir son pays des méandres du désordre politico-militaires, et lancer ce pays sur les voies du développement. Alors, si une autre voie politique s’érige, laissons là expérimenter. Le mandat proposé de 7 ans est plus que légitime, et chercher la mutiplicité de mandat se concoit, dès lors qu’on est capable de diriger un pays.

Que les donneurs de lécons se calment, ceux-là même quotidiennement abreuvent les pays du tiers monde des aspects loin de la démocratie, mais qui exigent absolument à ce que les autres pays se rangent à leur dessein. Regardons aussi ailleurs, pourquoi les occidentaux n’imposent pas ces règles de démocratie envers la Chine ou la Russie ? Pourquoi c’est eux qui doivent nous dire ce qui est bon ou mauvais pour nous? Il faut arrêter de prendre les autres pour des cons.


L’article de Jeune Afrique

Outre l’article portant sur la durée du mandat présidentiel, le texte lève aussi l’incompatibilité des fonctions de chef de l’État avec des activités au sein d’un parti politique et restaure l’immunité des ministres.

Le vote sur la révision constitutionnelle était initialement prévu le 13 octobre. Avec dix jours d’avance, c’est donc ce vendredi 3 octobre que la majorité écrasante des parlementaires (236 voix pour,

0 contre sur 257 membres) a approuvé le texte présenté par le Mouvement patriotique du salut (MPS), le parti du président Mahamat Idriss Déby Itno, lui conférant un mandat présidentiel de sept ans renouvelable sans limite.

Seuls les parlementaires du Rassemblement national des démocrates tchadiens-Le Réveil (RNDT, opposition) de l’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké n’ont pas pris part au vote et ont quitté la salle, a constaté un journaliste de l’AFP. Dans une lettre adressée aux parlementaires avant le vote, le sénateur avait qualifié cette révision d’« inconstitutionnelle et autoritaire ».

Les « résolutions d’un parti sont devenues des lois de la République, qui plus est une loi fondamentale. Il n’y a plus de différence entre le MPS et la République », s’est indigné au téléphone auprès de l’AFP Max Kemkoye, porte-parole de la plateforme d’opposition du Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP).

Le chef de l’État peut présider un parti politique

La réforme constitutionnelle prévoit également la possibilité de créer un poste de vice-Premier ministre et rallonge d’une année le mandat des députés, de cinq ans à six ans. Le texte restaure l’immunité des ministres. Dans le projet initial, cette disposition avait été retirée. Le texte lève également l’incompatibilité des fonctions de chef de l’État avec des activités au sein d’un parti politique alors que le président avait été désigné président du MPS en janvier 2025.

Même si la durée du mandat du chef de l’État ne sera modifiée qu’à compter de la prochaine élection présidentielle, Max Kemkoye, du GCAP estime dans une publication sur sa page Facebook vendredi matin que « cette Constitution donne deux ans cadeau à Mahamat Idriss Deby Itno ». Il dénonce également « la possibilité de ne plus organiser des élections en invoquant simplement le cas de force » comme le prévoit l’un des nouveaux articles.

En janvier et février 2025, le Tchad avait organisé des élections législatives et des élections sénatoriales largement remportées par le MPS. Le premier parti d’opposition, Les Transformateurs, avait qualifié « d’échec retentissant » le processus électoral en raison d’un « boycott massif » auquel le parti et d’autres groupes de l’opposition avaient appelé, prévoyant des « résultats préfabriqués ». Le président des Transformateurs, Succès Masra,adepuis été condamné à vingt ans de prison en août, accusé d’avoir provoqué un massacre le 14 mai à Mandakao, dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest), où 42 personnes, « majoritairement des femmes et des enfants », ont été tuées.

(Avec AFP)

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