Historiquement, nous savons que la France a toujours souhaité la division du Tchad en Nord et Sud. La tentative liée aux évènements de 1979 a momentanément échoué, et cela grâce aux efforts conjugués du sud et du nord par des hommes politiques intègres patriotes vigilants et imbus de savoir-faire politique.


Aujourd’hui, la situation crée de toute pièce en République Centrafricaine don les objectifs pour beaucoup restent complètement flous, nous plonge dans le spectre de la division du Tchad. Les arcanes géopolitiques et stratégiques de SANGARIS étant encore loin de livrer leur réel  contenu, du moins pour nous autres profanes.


Ce qui est absolument lisible, c’est que l’évolution de la situation dans l’ensemble de la sous-région de l’Afrique Centrale n’est guère rassurante.


Rattrapés par un passé gangrené de grave déficit démocratique économique et sociale, minés par le silence des populations qui n’a que trop soif des libertés et de justice, toute l’Afrique Centrale serait en train de recourir à la protection des autorités de l’hexagone afin de l’aider comme d’habitude à ligoter leurs peuples opprimés.


Peut-on espérer que les donnes nationales et les conjonctures internationales qui semblent jaser dans un torrent irréversible sauveraient le peu d’espoir de  liberté et de justice pour lesquelles des citoyens sont tous les jours enlevés, torturés illégalement emprisonnés et parfois sauvagement exécutés.   


Le Tchad, avec le parterre des pantins politiques tartufes qui le rongent, et les  nains qui ne regardent pas plus loin que leur nombril, l’incertitude et l’inquiétude des Tchadiens devant les intrigues et les machinations qui les dévorent ne peuvent que grandir.


Aussi étonnant que cela puisse paraitre, et contrairement aux apparences, le Tchad n’a jamais été aussi faible, fragile et vulnérable que maintenant. Tout peut lui arriver et à tout moment. Que dieu te protège mon pays.


Aboulanwar

 

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