Septembre Noir La Première Guerre civile qui à connue le Tchad débute fin 1965 par une révolte contre le régime de François Tombalbaye, considéré comme représentatif de la domination politique des ethnies du sud du Tchad sur celles du nord et du centre, se termine par l’établissement en 1979 du Gouvernement d’union nationale et de transition, formé par différents groupes rebelles nordistes et présidé par Goukouni Weddeye. Ainsi, Deby collabore avec Hissène Habré et entrent en rébellion contre Goukouni Oueddei après l’éclatement du Gouvernement national de transition (GUNT) formé cinq mois plus tôt. Habré nomme alors Déby commandant en chef des Forces armées du nord (FAN) et entre dans N’Djamena Déby à ses côtés poussant le président Goukouni Oueddei à s’exiler en Algérie.

 

Hissène Habré et Idriss Deby

 

Il est ensuite nommé conseiller d’Habré pour la défense et la sécurité, fonction à laquelle Deby mène une vaste campagne d’extermination des «sudistes» où lui et Habré entretiennent une haine noire et féroce envers les populations du Sud.

 

Aujourd’hui, Hissène Habré est détenu pendant un an au Sénégal son pays d’exil et serait jugé à Dakar pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité mais peut-il y avoir une justice sans Idriss Deby à la barre? Pourquoi avoir attendu 23 ans pour juger Hissein Habré? Pourquoi tant de victimes se taisent? L’arbre d’Habré cache t-elle encore des complices haut-placés? Les archives de la DDS ont-elles livrée tout leur secret? Pourquoi les associations des victimes choisissent-elles des avocats peu expérimenté? Faut-il renoncer à un procès sous prétexte qu’il serait imparfait? Pour quoi les chambres africaines extraordinaires ignorent-elles les victimes de septembre noir? Pourquoi toutes les enquêtes s’arrêtent à N’Djamena?

 

Une enquête réalisée par Justine Okimi.

 

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