Le Tchad du système Idriss Déby est prit en otage par un clan ethnico-tribal dû au mutisme des Tchadiens. Ce qui se passe dans notre pays dépasse tout entendement dans une structure démocratique. Les assassinats de Massaguet ont entrainé une série de mutation des responsables sécuritaires dont les éléments essentiels sont les proches parents d’Idriss Déby. Cousins – neveux – oncles et fils se partagent les postes de responsabilités sur instructions fermes d’Idriss Déby en personne. Les autres tchadiens pourtant nombreux officiers au sein de l’armée n’ont pas droit de citer – une république clanique, tribale, et anti démocratique dans laquelle vivent des courtisans et des alliés affamés -. À la lueur du mécontentement soutenu des Tchadiens sur la tragédie sécuritaire, Idriss Déby limoge le DG de la gendarmerie nationale, suspend et dégrade le fameux Brahim Allawahit (sûrement pour le rétablir quand le calme sera perçu), suspend le DG des renseignements militaires (DRM) Tahir Youssouf Boy. Le commandant de la DGSIIE Mahamat Kaka serait toujours en poste contrairement aux informations publiées çà et là, mais une proposition de son remplacement par le DG de la police Taher Erda serait à l’étude, puisque cette proposition aurait été soumise par la 1ère dame Hinda Déby Itno. La police devrait elle aussi subir quelques aménagements, mais cette fois-ci élargit aux autres entités tribales faisant appel aux ressortissants du Kanem. Une certaine stratégie pour casser l’élan de solidarité qui se forme et calmer les ardeurs de mécontentements. Des éléments et officiers en formation, dont le petit Héra proche de Taher Erda, qui était en formation à l’école inter arme à Paris, est rappelé à la rescousse pour étendre le choix des nominations… À suivre.

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