Depuis l’indépendance, jusqu’aux événements du 2 février, le Tchad était sur une voie solénoïdale et, ceci malgré la petite lueur de la démocratie sortie tout droit du gouffre de la conférence nationale souveraine.


Les tendances politico-militaires ont laissé place au soi-disant parti politique, les Kono 1 et Kono 2 remplacé par un bureau de médiation nationale, la richesse agropastorale se voit reléguée au second rang après le pétrole de Komé et celle de la raffinerie de Djarmaya.


Les routes de brousse transformées en voies rapides. L’ancien place de l’indépendance et son icône le camp Koufra transformés en place de la nation "Champs Élyse" à la tchadienne.


Jadis, le Tchad notre pays était le lieu d’hébergement par excellence pour les forces Africaines de maintien de la paix, en qualité de forces neutres. Mais aujourd’hui, la girouette change de direction grâce au vent de la paix qui souffle sur le Tchad.


L’armée Tchadienne est présente dans quelques pays Africains et ceci au nom de la démocratie menacée, et les FATIM (Forces armées Tchadiennes d’intervention au Mali)sont l’amble et l’empreinte
 incontournable du Tchad en Afrique.


Voilà cinquante ans après notre indépendance, le Tchad notre pays prétend briguer le prestigieux poste de membres non permanent du conseil de sécurité de l’Onu. Alors voir le Tchad joué dans la cour de grand n’est pas chose impossible, mais à une et une seule condition de lutter contre la vie facile, l’hypocrisie politicienne, les favoritismes ethniques et familiaux, on doit être nommé à un poste par sa compétence et non demander d’être nommé à un poste de choix. Il faut qu’on compris une fois pour toutes que le MPS, le Parti majoritaire ne doit pas etre une entreprise nationale, et sa caisse doit être alimenté que par les cotisations de ses militants (es) , et non par celle de la caisse de l’État. Toutefois, la gestion des biens publics et, la bonne gouvernance ne sont pas que les deux faces d’une seule pièce.


J’espère que le compte à rebours se déclenchera après l’intervention du chef de l’État en présence des membres du conseil supérieur des affaires islamiques du Tchad (CSAIT) venu présenter leurs voeux pour la fête de la TABASKI ( AID AL-ADHA AL MOUBARAK) dans son intervention le président DEBY a demandé aux responsables religieux du pays (Musulman, Chrétien ou autres) de prôner la paix entre les fils du Tchad, car les premières étincelles qui ont mis le Tchad en feu et en cendres proviennent de cette source. De n’est jamais acceptée une aide financière, éducatif venant de l’extérieur du pays, et en matière de religion, le Tchad a des hommes intellectuellement formés dans ce domaine, il n’a pas besoin de leçons à apprendre de quiconque.


Le chef de l’État se dit conscient de la mauvaise gestion du pays, quand les 30% des financements publics partent dans les poches des responsables et, que les ministres à l’absence du Président de la République , se vaguent à leurs loisirs favoris, qui consistent à voyager dans les capitales Européennes. Vraiment ses pratiques à la tchadienne de la gestion de biens publics font vraiment froides au dos.


Les questions et les interrogations sont pertinentes, car il y a vraiment une incohérence manifeste des mesures prises par le gouvernement Tchadien sur le plan administratif et justicier
.


En entendant surveillons la girouette, dans quelle direction s’oriente-t-elle.

                                                     A vous de juger 

   
ADOUM BELGOTO
 
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