Le ministre des affaires étrangères de Tripoli Mohamed Taher Siala est dans le viseur de certaines milices défendant la capitale depuis son retour de Bruxelles, où il accompagnait le premier ministre Fayez Sarraj le 13 mai. Selon nos informations, les deux hommes, qui ont notamment été reçus par le président du Conseil européen, Donald Tusk, se sont plaints du rôle joué par les groupes armés les plus radicalement opposés à toute négociation avec Khalifa Haftar, qui assiège la capitale depuis le 4 avril. Contrairement à leur position officielle, le premier ministre et son chef de la diplomatie ont bel et bien demandé un appui européen à un cessez-le-feu, selon nos sources à Bruxelles. Leur position pourrait devenir intenable : alors que la tension monte entre groupes armés pro-Tripoli (lire ici), le conseil européen des affaires étrangères a appelé, le 13 mai, les belligérants à se « dissocier, tant publiquement que sur le terrain, des éléments terroristes et criminels impliqués dans les combats« .

Tchadanthropus-tribune avec la Lettre du Continent

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