De sources concordantes, le mercredi 17 juillet 2024 lors du forum sur la migration transméditerranéenne à tripoli, un incident majeur a opposé la sécurité présidentielle tchadienne avec la sécurité libyenne qui gardaient l’entrée de la salle de conférence.

Le jeune président tchadien nouvellement élu était invité par le 1er ministre du gouvernement d’union nationale Abdelhamid Dabaiba. Arrivé aux lieux où devait se tenir le forum, les hommes de la sécurité libyenne refusaient l’entrée dudit forum à la sécurité tchadienne qui accompagnaient le président tchadien sous prétexte qu’ils ne pouvaient accéder à la salle du palace Rixos avec leurs armes. Les hommes de la sécurité tchadienne se sont braqués pour ne pas se laisser désarmer comme des malfrats. Il a fallu plusieurs interventions pour calmer la sécurité tchadienne de laisser leurs armes à l’entrée. Connue pour ses consignes méthodiques, la sécurité tchadienne ne s’est pas laissé impressionner par la sécurité libyenne.

N’acceptant pas la réaction de la sécurité tchadienne, la partie libyenne est allée encore empêchée la sécurité du chef de l’état tchadien d’accéder à la salle du déjeuner. La tension est monté d’un cran ou les parties allaient en venir aux mains.

Propre à sa franchise, dans son discours le président Mahamat Idriss Deby a explosé la vérité en critiquant ouvertement le comportement inhumain qu’infligeaient certains pays occidentaux à l’endroit des migrants. Les mêmes qui chantent sur les droits de l’homme matin, midi et soir, ne l’appliquent pas. Ce qui froissait la présidente du conseil Italien (1er ministre) Georgia Meloni.

Il faut noter que dans l’imbroglio libyen, le président tchadien joue la carte de la sagesse en gardant les bonnes relations avec toutes les parties libyennes sans prendre faits et causes pour aucun des acteurs concernés par la crise libyenne. À N’Djamena, les fréquentations sont ouvertes à toutes les parties qui viennent demander conseil.

Tchadanthropus-tribune

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