Le gouvernement libyen a officiellement reconnu la présence sur son sol de l’opposition soudanaise et tchadienne.

Il existe des hommes armés appartenant à deux factions de l’opposition tchadienne, dont le gouvernement libyen évalue le nombre, avec preuve à l’appui, à environ cinq mille hommes, répartis en deux groupes, dans deux zones (Sebha et JOUFRA). « Nous avons obtenu toutes ces informations grâce aux documents en possession d’un combattant tchadien fait prisonnier »,a affirmé l’homme en tenu militaire sur la vidéo, représentant le gouvernement libyen de Tobrouk du général Khalifa Haftar, qui accuse les deux factions de l’opposition tchadienne d’être responsables de pillages des biens des Libyens du Sud (Fezzan).

Derrière le recrutement et l’armement de l’opposition tchadienne se trouvent Jamal Altireki, Brahim Joudran, un certain Salam, le colonel MAHAMAT Darad, MAHAMAT Gulewan… Au départ, les recrues ont été au camp de Jibal Alsoda, dans la région de Joufra (ancien fief de l’ancien ministre de la défense libyen Abubar Djaber Yunus).

Pour unifier l’opposition, le Libyen, Jamal Tireki et Salam ont tenu avec Timan Erdemi, une réunion au Qatar. Six (6) millions et vingt-deux (22) millions de dinard libyens ont été investis sur la rébellion tchadienne, sous les auspices du Premier ministre libyen Ali Zeidan.

Au début, le bureau se composait comme suit : Mahdi Ali MAHAMAT Président de l’opposition, Vice Président Dr. Ismaïl MAHAMAT, Moussa MAHAMAT Zène ministre de la Défense, MAHAMAT Oki commandant du camp de Joufra, MAHAMAT Youssouf Ali adjoint du commandant du camp de Joufra. Malloum Moussa Kireni commandant de la police militaire de JOUFRA, Issa MAHAMAT Altahir commandant de l’armement, Ibrahim MAHAMAT Boutran conseiller militaire du ministre de la Défense, Ali Goutrane Kideli conseiller, Saleh Jako conseiller du commandant de la police militaire , Saïd Sali Kedeleki président du haut comité.

L’opposition tchadienne dispose de 200 pièces d’artillerie, 4 chars de combat de type T55, 4 gros porteurs BMB. L’effectif total est de 4200 combattants armés de Kalachnikov, de fusil belge, de bazooka et de mitraillettes.

Le mouvement a connu ces derniers temps une division en son sein, lorsqu’un groupe de 2700 combattants appartenant à l’ethnie Kréda et dirigé par MAHAMAT Hassan s’est désolidarisé.

L’adjoint de MAHAMAT Hassan est MAHAMAT Tahir. Il dispose de 150 pièces d’artillerie. Ils sont stationnés au camp DAOUKI à Sebha (Fezzan).

Un autre groupe de 700 combattants occupe le siège d’une société chinoise à Oumal Aranib (Fezzan).

La division entre les deux groupes, dont le mobile serait la lutte pour le pouvoir, a provoqué la mort de 25 combattants à la suite d’affrontements qui ont eu lieu pendant trois jours à JOUFRA. C’est grâce à l’intervention d’habitants de JOUFRA qu’une solution de cessez-le-feu a eu lieu, et le groupe à la tête duquel le général MAHAMAT Hakimi s’est retiré à Sebha.

Le camp de Oum Al Aranib est le camp des nouvelles recrues qui viennent du Tchad et du Niger. C’est à partir de ce camp que les nouvelles recrues sont affectées ailleurs, après leur formation. Jamal Tireki a fourni à ce groupe des missiles aériens SAM7.

Depuis le 24 avril 2017, des affrontements opposent l’armée libyenne du général Khalifa HAFTAR aux rebelles tchadiens dans la zone de Sebha.

Tchadanthropus-tribune avec Alwihda

4373 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire