Le Lotus pousse sous le fleuve longtemps avant de s’épanouir. IDI vient d’apprendre à ses dépens. L’orphelin de Kadhafi — le président tchadien — a cherché et semé la guerre partout au sud, il vient de trouver sa guerre au sud Tchad.



Désormais,  ce n’est plus et toujours une même partie du Tchad qui se révolte, C’EST TOUT LE TCHAD. C’est peut-être le moment d’une bascule irréversible du pouvoir des ITNO ?

Information venant de la table même d’IDI, je vous dis que le sud du Tchad est déjà entré en guerre, une guerre larvée mais effectivement en guerre. La fermeture en catastrophe de la frontière avec la Centrafrique est une réaction tardive. IDI amasse actuellement ses forces au Sud du Tchad pour essayer de dissuader ou détruire l’enfant qui vient de naitre avant qu’il ne grandisse et ne menace son pouvoir. On verra s’il réussira à acheter la tête ou les bas du nouveau né.

Ce qui trouble IDI, c’est la position non encore clairement déterminée du Congo de Sassou Nguesso, du Gabon d’Ali Bongo, du Cameroun de Paul Biya. Qui est la tête ou qui sont les têtes de ce nouveau corps qui prend place sur le terrain ?

Si au niveau des intentions, IDI peut situer qui est qui, dans les actes et sur le terrain, il manque des informations complémentaires pour le moment. Réagissant en tant que militaire, IDI a fermé la frontière avec la Centrafrique en faisant d’une pierre deux :


·         Nier sa responsabilité dans les actions en cours de Seleka en invoquant la fermeture de la frontière avec la Centrafrique et l’expulsion de tous les seleka du Tchad, donc de possible base arrière opérant à partir du Tchad;

·         Couper la base arrière (en Centrafrique) au nouveau corps qui vient de prendre les armes au sud du Tchad, en attendant de voir clair et d’identifier toutes les têtes;


Pour obliger IDI à ne pas se promener partout en Afrique et semer le désordre les voisins, des anti-deby ont choisi de le fixer et l’occuper chez lui avec ce qu’il sème ailleurs. Comme cela, à chacun ses troubles, à toute la sous-région la somme des troubles. Si la Centrafrique n’a plus rien à perdre, Deby lui a tout à perdre.

Pour nous les tchadiens, c’est IDI qui nous emmène ces désordres. Ce qui adviendra lui sera totalement attribué. A Deby djambalgato et ses forteresses, aux forces patriotique de résistance le reste du Tchad. A suivre.


Hamad Guera

hamad.guera@gmail.com 

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