D’après nos informations, la société SEMIK de Mr Taher Sogour (société d’exploitation minière semi-industrielle de Kouri SEMIK) qui extrait l’or au Tibesti (secteur 60) avait été démantelée injustement, car au moment des faits, cette entreprise dirigée par un tchadien avait été autorisée par l’état tchadien et enregistrée légalement aux registres du ministère des Mines.

Dès qu’une autorisation a été donnée en bonne et due forme, que reproche-t-on à cette entreprise pour la démanteler et confisquer la totalité de ses machines.

L’investigation faite, l’autorisation a été signée pour une période de 2 ans quand Mr Youssouf Abassalah officiait comme ministre des Mines. Alors qu’est ce qui s’est passé pour déchoir une entreprise à capital moyen et dont plusieurs Tchadiens se sont associés par la suite pour rendre leur œuvre plus dense ?

D’après nos sources, tout s’est précipité avec l’arrivée de l’ex-ministre de l’intérieur et à la sécurité Mr ABALI Salah qui avait des équations à résoudre avec ses parents Toubous. Il voyait à travers cette entreprise un conglomérat des orpailleurs mi-rebelles, mi-civils, alors qu’à la base l’entreprise SEMIK avait ses autorisations de travailler, son personnel était connu et l’entreprise justifiait ses ressources en payant les impôts qui lui revenait.

Est-ce qu’en démantelant une entreprise dont la légalité du travail est sans équivoque, Mr ABALI Salah ne se met pas dans l’illégalité ? Puisqu’aucun reproche n’aurait été fait à l’endroit de la société SEMIK SARL. Est-ce que la réaction de Mr ABALI Salah ne serait traduite comme un excès de zèle, si en face il y a des citoyens qui respectent scrupuleusement le cahier de charge qu’on est en droit de leur exiger ?

Toutefois, jusqu’à aujourd’hui, la société SEMIK SARL n’a pu obtenir réparation des préjudices subis, et toute demande des propriétaires de l’entreprise s’en trouve bloquée.

L’état tchadien doit respecter ses engagements vis-à-vis de ses propres citoyens dès alors qu’il autorise avec les sceaux de la république une autorisation d’exercer. Néanmoins, même quand une entité de son autorité fait le sas de rejeter en bloc la signature de l’état. Beaucoup de ces responsables, ou du moins une grande majorité ne maitrise les arcanes de la fonctionnalité républicaine, et s’en trouve engagé dans des réactions non réfléchies, mues malheureusement par le népotisme ambiant, ou l’envie de plaire au maitre des lieux, et ça, même si on foule aux pieds les lois de cette même république.

Partout et ailleurs, on ne devient pas ministre par hasard. Assez souvent cela s’acquiert avec la carrière d’un homme qui a su glaner les expériences des postes à responsabilité. On acquiert les techniques et les arcanes qui font de vous une autorité respectant les lois de la république, et comment disposer de toute adversité. Mais, au Tchad le parachutage des individus à des postes des fois plus grands que leur appétit vorace à vouloir gouverner sans y établir la mesure de l’autorité.

Dans cette histoire, l’état a tous les droits de révoquer ses engagements, de revenir même sur ses décisions, mais qu’il n’oublie pas les conséquences adhérentes à la législation, et qui dit qu’il faut indemniser la partie adverse. Sinon cela devient de l’imposture, l’imposture qui est l’amie soudaine de la dictature.

Tchadanthropus-tribune

 

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