Dans un rapport estampillé de plusieurs pages, la ligue tchadienne de droits de l’homme interpelle le gouvernement d’Idriss Déby sur le décès plus que suspect des 44 présumés sympathisants de la nébuleuse Boko Haram.

Il faut noter que 44 citoyens présumés djihadistes considérés comme sympathisants de Boko-Haram ont été arrêtés par le gouverneur de Boga-Sola Abadi Sahir en présence du ministre de l’Administration du territoire. Ces prisonniers ont été acheminés vers la prison de la gendarmerie nationale de N’Djamena sous la garde directe de son commandant Zackaria Erda Taïro.

48 heures plus tard, 44 de ces prisonniers ont été retrouvés morts par asphyxie et maltraitance.

Rapidement sans attendre une enquête légiste, les autorités sécuritaires ont procédé à leurs enterrements dans une fosse commune, dont certains d’entre eux sont encore avec leurs menottes enfouies dans la chair tuméfiée.

Le rapport de la LTDH met en lumière les noms des victimes et interpelle le régime de Déby sur ce qui s’est passé.

Les personnes incriminées dans ce qui est considéré comme un massacre de masse doivent répondre devant les juridictions nationales ou internationales.

Rapport Mort des prisonnniers au Tchad PDF (LTDH)

Tchadanthropus-tribune

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