Jamais deux sans trois dit l’adage.

Très connu pour ses frasques au sein du monde du football tchadien pour ses démêlés à la fédération nationale du football, toujours pour des problèmes de détournement de deniers publics, Foullah Ibrahim récidive de plus belle en raclant ce qui reste à la mairie de N’Djamena avant son départ.

Nous avions toujours dit, que le règne du MPS au Tchad pendant ces 30 années ont été émaillés de crime économique et des crimes sur le denier public, tout cela dans une impunité totale qui est devenue une règle de gouvernance, et aujourd’hui le vol est un droit avec le régime CMT.

Sinon, comment comprendre que l’IGE (inspection générale de l’État) envoie deux correspondances à l’ancien Maire de la ville de Ndjamena Ibrahim Foullah lui demandant de restituer deux véhicules une V8 et une pick-up qu’il a emporté avec lui après la passation de service à la mairie, mais jamais ce dernier ne s’est exécuté ? Il daigne répondre à l’inspection générale d’État qu’il a vendu les véhicules pour battre campagne pour feu Idriss Déby, alors qu’il a emporté les véhicules après la campagne présidentielle. Depuis quand on vend des véhicules de l’État pour aller faire une campagne ? Feu Idriss Déby avait de son vivant mis les moyens financiers de l’État, de l’argent retiré du trésor public que toute la presse en ligne avait dénoncée. Foullah n’a-t-il pas honte de vouloir faire son beurre sur le décès de Déby ?

Plus grand grave, dans ses investigations l’IGE a découvert des énormités dans la gestion de l’ancien maire. Avec les banques de la place, il a laissé une ardoise de 2 milliards de FCFA de découverte. Selon nos sources, des sommes astronomiques utilisées sans aucune justification.

Grave encore, on constate de paiements effectués à certains huissiers de justice sur aucune base juridique. Des règlements qui ressemblent fort malheureusement à un placement de fonds entre complices pour plus tard se distribuer le magot. Prenons le cas de Me Guy Beram pour un montant de 29 649 000 FCFA et le cabinet SIRANI pour un montant de 126 800.000 FCFA pour dit-on des « honoraires de prestations de service ». A cela s’ajoute les 40 millions pris à la caisse de la mairie pour battre campagne en faveur du candidat Idriss Déby alors que comme nous le disions plus haut, tout le monde sait que le candidat Déby a mis les moyens financiers à la disposition de son parti.

Voilà comment sont siphonnés les caisses de l’État, avec des hommes et femmes qui confondent leurs poches avec les recettes de notre pays.

À l’image des voleurs patentés, les mêmes hommes et femmes sont responsabilisés encore, à l’exemple des derniers décrets qui fusent çà et là avec le CMT.

Notre pays mérite mieux, pas les mêmes satrapes qui ont tiré vers le bas le Tchad pendant presque 31 ans.

Tchadanthropus-tribune

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