3 décembre 2020 #TCHAD #Mairie Municipalité de N’Djamena : Magouille, pourcentage illégitime, détournement de deniers publics.
Au Tchad, et à la mairie centrale de la capitale, chacune des personnes nommées s’active à venir piller les maigres ressources au lieu de servir le peuple pour lequel on est censé servir.
De source bien informée, le maire actuel utilise cette institution pour détourner les maigres ressources de la municipalité. Les recettes assez suffisantes dont il se targue à son arrivée ne sont pas utilisées à bon escient.
Outre la démolition des hangars au marché de Dembé au 7e arrondissement poussant les commerçants à mettre la main dans la poche pour reconstruire et leur faire payer des pourcentages, il y a un système de détournement bien organisé entre eux, le receveur Abakar Mahamat Djibrine et la fondée du pouvoir une certaine Aminé Bichara qui est d’ailleurs parachutée à ce poste dévolu à un agent du trésor ou du ministère des Finances.
Si l’observation malheureuse est faite sur Abakar Mahamat Djibrine qui a rafraichi les peintures de son bureau à 9 millions de FCFA, une somme jugée exorbitante, la fondée du pouvoir parachève le détournement avec une ponction de 15 à 20% selon les fournisseurs de la mairie. Pire, il se dit (au conditionnel) que la dame Aminé Bichara présente un diplôme fallacieux non authentique épinglé par le contrôle des diplômes effectué il y a quelques mois. Elle aurait eu son parachutage à ce poste grâce à sa proximité avec le ministre de l’Administration du territoire Mahamat Ismaël Chaïbo.
Toute cette mafia contournerait le secrétaire général du ministère qui désapprouve ce mécanisme de vol, et tous les dossiers censés lucratifs ne lui sont pas soumis.
La mairie de N’Djamena a perdu de sa superbe à cause des maires non élus par le peuple et politisés à outrance.
Depuis plusieurs années, les hommes et femmes qui passent sont à la dévotion du pouvoir exécutif, qui leur exigent des royalties pour le parti MPS, et qui se goinfrent au passage. Chacun pose son pion et la magouille continue au détriment de la population qui observe son environnement se dégrader. Pauvre Tchad.