La situation a la maison d’arrêt est préoccupante. Non seulement la surpopulation carcérale a atteint le seuil du tolérable mais les conditions de détention sont exécrables. *Les immondices* jonchent la maison d’arrêt. Et quant à parler des lieux d’aisance, cela fait pitié. Les prisonniers se lavent à ciel ouvert et les toilettes ou ce qui tient lieu d’être appelé telles sont tellement excrables qu’il ne fait bon d’y entrer. Les maladies et la faim sont le quotidien des détenus.

Pourtant, on apprend des sources judiciaires que *le gouvernement déploie des moyens financiers conséquents pour améliorer les conditions de détention des prisonniers*. Mais où va cet argent ? Pourquoi rien n’est fait pour arranger la situation des détenus?

A ces questions, nos sources au ministère de la justice répondent que c’est *le régisseur de la maison d’arrêt d’Amsinené, Tahir Assileck, qui est a l’origine du malheur des détenus*. Ce dernier règne dans ce mouroir comme Satan règne en enfer nous informe un de ses adjoints qui a démissionné.

Ancien chauffeur de bus, #Tahir Assileck propulsé lieutenant Colonel est prêt à tout pour s’enrichir rapidement. Il méprise les gendarmes affectés a la sécurité et les considèrent comme des moins que rien.

Selon un des anciens collaborateurs, Tahir Assileck libérerait des détenus nantis contre de l’argent. Il permet aussi a certains détenus de passer la nuit chez eux. Nous avons eu à dénoncer récemment le cas de *Mariam Djimet Ibet* qui ne passait pas ses nuits à la maison d’arrêt avec la complicité du régisseur.

Nous apprenons que lorsque les gendarmes en charge de la sécurité lui font les remarques sur son comportement, il s’emporte contre eux et leur dit que c’est lui le chef.

Le repas de détenus est un *ensemble d’immondices*. C’est la raison pour laquelle, on enregistre des morts plus souvent a la maison d’arrêt. #Tahir Assileck refuserait de faire accompagner les malades a l’hôpital parce qu’il ne voit pas ses intérêts. *Ces morts n’emeuvent personne* et on se demande dans quel état nous sommes ?

Pour bien se remplir les poches, il fait louer des cellules amenagees aux détenus nantis. Les prisonniers d’opinion sont traités comme des bandits de grand chemin.

La maison d’arrêt d’Amsinené est un véritable mouroir et Tahir Assileck est Azazel, l’ange de la mort*. Ce dernier fait à sa tête. Il lui arrive même de décider de ne pas libérer un détenu même si le procureur de la République a envoyé un ordre de mise en liberté dûment signé. C’est le cas d’ancien détenu nommé Gouaken Stephane dont la peine était finie le 18 décembre 2019. #Tahir Assileck qui voulait d’abord avoir un peu de sous, aurait refusé de libérer Stéphane malgré l’ordrende mise en liberté. Ce dernier a quitté la maison d’arrêt le 22 décembre après l’intervention des gendarmes. Jusqu’à quand les prisonniers de cette maison d’arrêt continueront à vivre cet enfer ? Le ministre de la justice et les associations des droits de l’homme sont interpellés. Heureusement, que nous avons appris que le défenseur des droits humains, *Mahamat Nour Ibedou* qui a séjourné à Amsinené se prépare à animer une conférence de presse sur les conditions de détention à la maison d’arrêt. Ce dernier serait révolté par ce qui se passe là bas. Témoin occulaire, les Tchadiens attendent a découvrir ce qu’il a vécu et ce qu’il a vu à #Amsinené.

Tchadanthropus-tribune

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