4 février 2013 TCHAD: Maitine Djoumbe, héro du régime ou diplomatie en péril.
Washington faisant partie des points forts de la diplomatie mondiale se retrouve entre les mains d’un hôtelier confus, qui réduit sa diplomatie à des mensonges, la zizanie, l’impudicité, la discrimination religieuse ainsi qu’à la conspiration. Il ne cesse de mépriser et d’insulter la conscience de son chef en concoctant et montant lui-même et ce, ostensiblement des preuves soit pour inculper une tête soit pour gagner d’avantage la confiance de celui-ci comme si la diplomatie ne se résume qu’aux coups-bas, aux mensonges pour plaire et qu’aux conspirations.
Quelle diplomatie Matine pourrait bien mener à Washington autre que de rapporter futilement les activités des uns et des autres comme il l’a toujours fait depuis le temps de Hisseine Habré ? En plus de son ultime objectif de s’enrichir dans un délai record, il anticipe la mort d’une diplomatie agonisante en demandant formellement au Chef de l’État (aussi naïf soit-il) de lui nommer comme Premier Conseiller un semblable en la personne de Gore Mbaitoloum, actuel Attaché de presse et culture à l’Ambassade du Tchad à Washington et en même temps coursier et proxénète personnel de Maitine.
Au Tchad c’est l’impossible qui est toujours possible ! A tout dire, pouvions-nous véritablement aspirer par rapport à ce scenario à une diplomatie couronnée de réussite ? Un Premier conseiller est un lance-pierre, un point focal pour une Ambassade. Tout en concentrant cet article sur Maitine Djoumbe, nous vous promettons de revenir très prochainement sur le parcours sinon complet de ce fameux Gore Mbaitoloum.
Cependant, nous vous demandons de retenir que Maitine n’a voulu avoir Gore à ses côtés que pour l’utiliser à toutes les fins, négatives et insincères soient telles. Lequel désespéré car tout ce qu’il entreprit dans sa vie aux États-Unis n’ayant pas véritablement abouti (renvoyé presque de chacun de ses turbins) considéra Maitine sans aucun doute comme sauveur au même titre que Jésus Christ et l’obéira à la formule ‘’djoumbienne ‘’. Aussi, vue sa nature de profiteur-situationniste, Gore ne saurait être à même de contredire son Ambassadeur quoique pour l’intérêt du Tchad ou même au prix de sa conscience (s’il en a une).
Toutefois, nous lui reconnaissons des faits qui lui sont propres : il est un beau parleur, maître des scènes et un apprenti musicien. Quant au soi-disant dauphin du Chef de l’État et de sa femme, la communauté tchadienne des États-Unis ne cesse de se poser tant de questions quant à sa manière de faire, son parcours hasardeux et surtout son passé combien inquiétant. Des détails sur le parcours de Maitine Djoumbe, son expertise en désunion et mésintelligence ainsi que sa perception de la diplomatie suivront très prochainement.
Washington, DC.
Joel Bebah.