Le journaliste exemplaire que fut DONABAYE Dieudonné n’est plus. Il a vendu son âme au diable. Laissant l’esprit de synthèse qui était le sien, ce journaliste jadis admiré par ses pairs pour sa verve est aujourd’hui perçu comme sans âme, obéissant à l’œil aux organes du MPS grâce auxquelles il est perché en haut de la HAMA.

Fort de sa position, il n’a jamais su trancher de manière pragmatique les litiges entre hommes de médias, ou sans réserve il prend des positions qui ne sont jamais neutres et qui vont à l’encontre des journalistes en place.

Pourtant traçant son sillon, Djonabaye Dieudonné, sans le parapluie MPS, a été un des correspondants chevronnés de RFI, il fut le partenaire sportif idéal d’Africa N°1 sans qu’un organe quelconque ne daigne lui demander de justifier ses faits. Mais les dernières décisions qu’il prend laissent perplexe à plus qu’un !

Comment peut-il demander aux correspondants des régies étrangères de justifier leur exercice par des bulletins de paie, et affirmer vouloir contrôler leur compte bancaire ? S’érige-t-il en censeur ou en contrôleur ?

Ces méthodes ne sont-elles pas un frein contre les jeunes journalistes qui se débrouillent à travers les piges pour arrondir des mois difficiles ?

Plus royaliste que le roi, il devient la main qui opprime ses confrères quand le parti MPS prend en grippe un journaliste.

Même si la liberté de presse est une variante à plusieurs vitesses dans notre pays, aucune autorité ne s’est amusée publiquement à faire régresser la situation des journalistes comme le fait leur propre confrère. Il ne faut jamais oublier que rien n’est éternel et que la roue tourne, l’histoire sera là pour le juger.

D’après nos sources, vendredi dernier, il a convoqué tous les correspondants de la presse internationale pour leur remettre un document et demander à ce qu’ils se conforment à ses instructions. En claire, Djonabaye Dieudonné veut faire désigner lui-même les correspondants de la presse étrangère, et ainsi avoir le contrôle sur ce qui doit être dit et fait.

Les confrères doivent le dévêtir de ses prérogatives et rendre au journalisme ses lettres de noblesse.

Saleh N’Gaba, Dinayati Yankal, Toussaint Mbaitoubam, Koumbo Singa Gali, Moussa Dago, Zara Yacoub et bien d’autres, doivent avoir froid au dos.

Pauvre Tchad du misérable Gombo qui nous fait régresser.

Correspondance particulière

Tchadanthropus-tribune

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