Nous avions publié un article en promettant de revenir. Chose dite, chose faite.

De sources bien renseignées, après la fameuse table ronde de Paris (PND) et le dernier forum avec les pays arabes, l’inspection générale de l’état est en mission commandée au sein du ministère du plan. “Cela fait plusieurs semaines que l’IGE est dans nos murs “ précise une source interne qui requiert l’anonymat, mais jamais une conclusion n’a été rendue “. En vérité, il se murmure plusieurs accusations, fuité par l’IGE sur des cadres du ministère. Le DG, l’ex DGA, le SAF sont visés, sauf que, ce que l’IGE ne dit pas c’est de quelle équipe s’agit-elle ? Celle d’avant ayant gérée le PND où l’actuelle ? Quant au forum avec les pays arabes, il s’est déroulé avec l’équipe présente, là aussi rien de probant n’est énuméré.

Dès les fuites d’informations, notre équipe s’est intéressée aux différentes sources, et il s’avère qu’il y a plusieurs interrogations en suspens.

  • Comment des contrôleurs de l’IGE accusent-ils des responsables avant de déposer leurs conclusions au ministère du plan et procéder enfin à la procédure de mise en accusation ?
  • Comment encore l’IGE peut demander ou empêcher de sortie du territoire des fonctionnaires indexés alors qu’aucune procédure judiciaire n’est enclenchée ?

Face à une reconstitution difficile du puzzle, après investigation, il s’avère aussi qu’aucune personne connue du ministère du plan n’a fui par le pont Nguéli. Seule chose vraie est la demande de l’IGE d’empêcher de voyager certains cadres du ministère en attendant les conclusions finales de leur mission. Chose aussi avérée est l’écart comptable de plusieurs millions constatée par l’IGE dont elle se démène à situer les responsabilités. D’ailleurs l’IGE arrive à la fin de son travail et ses conclusions éclaireront chacun des belligérants incriminés.

Pendant notre investigation, un fonctionnaire du ministère du plan affirme à notre rédaction de faire attention aux règlements de comptes sur certaines informations. Ça aussi c’est vrai quand on regarde le non-aspect plausible de certaines informations diligentées pour nuire.

La rédaction attendra la réception des documents clairement établis pour déterminer la responsabilité des personnes officiellement accusées.

Au Tchad actuellement, il y a certainement une mafia à plusieurs tentacules, où les pressions et les chantages sont multiples, assez souvent émis par les fonctionnaires de contrôle pour soutirer quelques prébendes aux responsables mêmes s’il n’existe rien, faisant comprendre que c’est leur intervention qui permit de calmer une affaire inventée de toute pièce. Et cette fuite à mi-chemin nous laisse penser qu’on est en plein dedans.

Voilà pourquoi, il faut attendre les conclusions définitives de l’inspection générale de l’état avant d’aller au charbon, pas avant.

Tchadanthropus-tribune

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