Après une année d’exercice, celui qui se prenait comme l’anus du pape (Mahamat Saleh Haroun) fut congédié de la pire des manières. Seule consolation pour lui réside dans le décret “Appeler à d’autre fonction “. Quand on regarde souvent son nombril, on perd le sens de la route et on finit sa course dans le caniveau.

 

Dès sa nomination, le barbier de la Garonne s’est illustré par des sorties à la limite de l’insolence envers les Tchadiens de l’extérieur. Son fonds de commerce pour intéresser Idriss Déby est l’affaire Habré qu’il a exploitée dans tous les sens pour se faire un nom. Il dépeint Habré et va travailler en courbant l’échine avec l’ex-chef d’état-major de Habré. Des contradictions à ne plus en finir, si ce n’est le strapontin du ministère qui l’intéressait. Aussitôt arrivé à N’Djamena, il prit tout le monde de haut. Mahamat Saleh Haroun reste aux frais de l’état presque 7 mois à l’hôtel avant de se voir attribuer une villa de haut standing par Idriss Déby. Un weekend sur deux, il est dans l’avion pour Paris, à croire qu’il n’y a pas de travail au Tchad, laissant le ministère aux aléas du temps. Au ministère du Tourisme, il chassa plusieurs cadres parce qu’ils n’ont pas le même lexique que lui, leur roulement du R ne ressemble pas à son accent ramener de Paris. Du haut de sa hauteur, il dégringola ce jeudi 08 février à cause d’une de ses sorties non millimétrées dans le journal hebdomadaire jeune Afrique.

 

Arrogant et hautain, Mahamat Saleh Haroun s’est pris pour un messie, “ Il est venu amener la lumière à une jeunesse qui était dans les ténèbres “ dit-il dans une de ses sorties. Que sait-il de la jeunesse tchadienne ? Lui qui a vécu le plus clair de son temps entre Paris chez Mr Abderaman Moussa, et Bordeaux dans la Garonne. Que connaît-il simplement des Tchadiens si ce n’est son appartenance biologique à une communauté au Tchad qui ne se reconnaît plus en lui ? Chassé tel un mal propre par un décret et demi de ses fonctions il aura le cran d’expliquer aux Tchadiens ce qu’il a fait en une année de fonction. Quelle est la plus-value qu’il a apportée à la culture, à la jeunesse et aux sports au Tchad ? Rien, zéro, nada, Walou, rien qui exprime une progression quelconque qui puisse porter son nom. Il ira fumer son cigare auprès des nababs qu’il veut ressembler, mais jamais auprès d’un peuple aussi simple et pacifique et qui adhère facilement à l’essor du temps.

 

Mahamat Saleh Haroun est remplacé au pied levé par Djibert Younous, un habitué de ce ministère parce qu’il fut plusieurs fois ministre dans des différents gouvernements depuis Youssouf Saleh Abbas jusqu’au vendeur de margouillats à têtes rouges (Pahimi Padacké). Personne au Tchad, y compris dans le ministère du tourisme ne regrettera le départ d’un arriviste aux multiples facettes. Adios hombre…

Tchadanthropus-tribune

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