« Hormis les petits braconniers qui cherchent à abattre nos animaux sauvages, je ne fais pas mention d’une rébellion dans ma province »,Ousmane Brahim Djouma.

Le gouverneur de la province du Moyen-Chari, le général Ousmane Brahim Djouma a tenu une conférence de presse le 7 mars 2023 à Sarh. Les échanges ont été portés sur plusieurs sujets dont, la cherté de vie dans la ville de Sarh, les rumeurs de la supposée rébellion dans la province et le blocus  a la justice du jugement des auteurs des événements de Sandana, Danamadji , Lac Iro et Korbol qui ont endeuillé les populations de la  région.

Selon le gouverneur Ousmane Brahim Djouma, la province du  Moyen Chari comme toutes les autres  provinces du Tchad souffre de la cherté de vie qui est dû d’une part,  à la fermeture des frontières et d’autre part,  aux  commerçants véreux et de mauvaise foi qui profitent dès que l’occasion se présente pour hausser les prix des denrées . « Les commerçants n’ont pas de raison d’augmenter les prix. En réalité , si les prix ne sont pas réglementés au niveau central, il nous sera difficile de décider au niveau provincial comment fixer nos prix. C’est  un problème qui doit être suivi par le ministère du commerce , c’est à eux de fixer les prix  et nous nous les appliquerons», renseigne-t-il.

Parlant des rumeurs d’une supposée rébellion dans la région,  le général  Ousmane Brahim Djouma informe n’avoir pas un problème de rébellion dans sa circonscription. « Nous assurons la sécurité de notre territoire au quotidien, hormis les petits braconniers qui cherchent à abattre nos animaux sauvages, je ne fais pas mention d’une rébellion dans ma province, ni à la frontière », déclare-t-il avant d’ajouter que son équipe et lui, continuent les opérations de désarmement au sein de la population.« Tout récemment avec la mission de désarmement, nous avons pu mettre la main sur plus de 200 armes de guerres et chasses tous calibres. Et nous continuerons à nous battre afin que tous les civils que ce soit des éleveurs ou agriculteurs qui détiennent les armes puissent être désarmés », rassure -t-il.

A la question de savoir ce qui constitue le blocus à la justice du dossier des présumés coupables des événements de Sandana, Danamadji, Lac Iro et Korbol qui ont endeuillés plusieurs familles dans la province, le gouverneur dit avoir plaider auprès des autorités judiciaires pour que justice soit rendu afin d’apaiser les cœurs. «Notre mission est d’arrêter les coupables et le remettre à la justice. Et c’est ce qui a été fait, certains présumés auteurs sont entre les mains des autorités judiciaires. Quid a la justice de faire son travail convenablement », explique-t-il

Pour l’instant, ajoute le gouverneur du Moyen-Chari, ce que nous faisons pour apaiser  les cœurs de la population, ce sont les sensibilisations.  Cependant déplore-il, les sensibilisations sans justice n’iront nulle part. « C’est pour cette raison que nous demandons à la justice de nous aider à instaurer la paix, en jugeant le plus vite possible les   coupables et complices de ces conflits. Pour qu’enfin  les cœurs soient apaisés définitivement ».

Kedaï Edith

 

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