Là où il manque de vision, il n’y a plus d’espoir.

L’espoir définit la motivation et nous mène au sens de la vie et du travail. La réunion grotesque de ce que le MPS appelle son 30ème anniversaire n’est pas synonyme de vision ni d’espoir. Juste une bande de laudateurs en mal de publicité qui veulent se faire voir par leur chef Idriss Déby. Quand une bande de personnes sans aucune vision quelconque pour le pays, happées par l’espèce de vouloir s’afficher pour avoir quelque chose en retour, venir là exposer sa mine pour être responsabilisé, et demain mieux voler notre pays, cela s’appelle un lobby de fainéants, des incapables qui n’amènent aucun espoir pour notre peuple. Tout ce qu’ils savent c’est chanter, danser, rendre cocu leur potes et pervertir les filles des autres.

Eh bien, ces griots ont fini par voir leur plan gâché, car Idriss Déby ne s’est pas présenté à Mongo. La maudite fête est terminée, et les rutilantes V8 des différentes qualités et les pick-up qui ont envahi cette ville vont reprendre leur rallye en direction de Ndjamena. Tous ceux qui se sont déplacés pour se faire voir par Déby sont déçus. Une déception qui ne trouve pas son origine parce qu’un projet gigantesque pour le pays allait avoir lieu, mais tout simplement parce que le clientélisme et le népotisme n’ont pas opéré.

Pourquoi Idriss Déby n’est pas allé à Mongo ?

Les supputations et les rumeurs commencent par jaser de plus belle. C’est à cause du brouillard que son avion n’a pas pu se poser, mais depuis sa maladie et son hospitalisation à Paris, les faits et gestes du dictateur tchadien sont épiés et scrutés. Sa non-venue à Mongo commence par s’inscrire dans cette lancée. Il paraît, l’information est mise au conditionnel, qu’il ne se sent pas bien et qu’il devrait être évacué vers Paris, même si son protocole affirme sans broncher qu’il se prépare pour le sommet de Brazzaville sur l’imbroglio libyen.

Dorénavant plus rien ne sera pareil, les rumeurs iront de plus belle, sachant la santé fragile de Déby. A chaque absence d’une réunion programmée, les gens iront à cœur joie pour l’envoyer 6 pieds sous terre. Une conclusion logique quand on devient le mal aimé de tout un peuple.

Voilà comment fonctionne notre Tchad aujourd’hui, bien encré entre bandits, voleurs, griots, et incompétents.

Tchadanthropus-tribune

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