22 novembre 2019 #TCHAD #MPS #Affaire Bonheur : L’atmosphère qui empoisonne Kabadi et Zène Bada.
Bras de fer au sommet entre Zen Bada et Haroun Kabadi.
Selon une source proche du Président du Groupe Parlementaire MPS, La passe d’armes entre le Chef du Parti présidentiel et le Président de l’Assemblée Nationale a mis Ali Kolotou Chaïmi dans l’embarras.
Dans l’entourage du Président du Groupe parlementaire MPS il se murmure que le Secrétaire Général du Mouvement patriotique du Salut a envoyé en début de cette semaine une missive très claire à l’endroit du Président Haroun Kabadi en lui demandant sans diplomatie de tirer les conséquences de la bourde de sa garde personnelle en démissionnant. Selon cette même source, Zen Bada aurait reproché à Haroun Kabadi la très mauvaise gestion de cette crise qui met à mal la politique du parti en cette période préélectorale. Pour l’enfant terrible du Guéra, le parti ne doit pas sacrifier sa campagne pour le profit du Président sortant de l’AN.
Malheureusement, si pour une fois le parti de Bamina semble suivre la voix du peuple, Haroun Kabadi ne l’entend pas de cette oreille. Il mise plutôt sur une solution judiciaire. À l’Assemblée Nationale, Il se dit que Kabadi joue sa dernière carte en comptant sur son ancien Conseiller juridique Youssouf Tom actuel Procureur de la République qui pilote l’affaire en arrière-plan en exposant son premier substitut.
Le lobby judiciaire de Kabadi piloté par Samir Adam Annour, compagnon de cellule dans l’affaire du marché 205, sera-t-il en mesure de sauver le soldat Kabadi ?
Affaire à suivre…
Bras de fer entre les disciples du palais rose.
La machine électorale a été activée depuis la reconduction de Zene Bada au secrétariat général du MPS. A l’approche de la législative, l’ancien général de police qui a été la pièce maîtresse de l’élection présidentielle de 2016 ne veut prendre aucun risque face aux agissements irresponsables et malsains de celui qui a vidé les caisses de la Cotontchad et qui a fini par séduire le MPS jusqu’à se voir parachuter à la tête de l’Assemblée nationale. Mais lesquels sont à l’origine de son accession à cette haute representation du peuple ?