Dans une correspondance envoyée à la rédaction, des agents de la municipalité reprochent au maire de la ville Saleh Abdelaziz Damane de ne pas observer les injonctions de la justice qui les rétablit dans leurs fonctions.

Lire la correspondance :

Nous sommes au nombre de 257 agents recrutés successivement de 2016 à 2018. En début 2019, l’IGE avait notifié au maire de nous suspendre et éventuellement de nous licencier pour simple raison qu’on est recruté hors budget.

Nous avons intenté une action contre IGE et la mairie a la chambre administration du tribunal de grande instance de N’Djamena, nous avons obtenu gain de cause en date du 25 novembre 2019.

Nous avons signifié l’ordonnance portant notre réhabilitation par le biais du greffier responsable du dossier en date du 11/12/2019 au service juridique en ensuite nous avons signifié cette même ordonnance par l’étude de maitre zyebne payable en date du 17/12/2019 et malgré tout cela le maire Saleh Abdelaziz Damane refuse de réagir.

Et en plus nous avons saisi le procureur de la république par le biais de l’étude de maitre Ramadan de non-exécution de l’ordonnance administrative portant notre réhabilitation en date du 23/01/2020 donc on attend la réaction du procureur.

Pendant que le président de la République facilite l’insertion de jeunes dans le milieu socioprofessionnelle, le maire Saleh Abdelaziz nous a mis à la porte et recrute d’autres personnes et il refuse de nous réhabiliter malgré la justice lui a ordonné de le faire.

Tchadanthropus-tribune

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