2 octobre 2019 #TCHAD #Népotisme : L’ANATS – La fiancée convoitée par SOGECT-TCHAD.
De sources dignes de foi, la société franco-américaine IDEMIA serait en eau trouble au Tchad. Elle devrait selon les sources autorisées, être débarquée après qu’elle eut la réception du marché des titres sécurisés à L’ANATS.
Dès que le ministre ABBA Ali Salah fut nommé à la sécurité, ceux qui utilisent les alliances de proximité affutent leurs armes. Parmi eux un des non moindres – Le fameux Abderaman Bedei PDG de la rapace SOGECT.
Idriss Déby devrait se sentir à l’étroit tellement que les siens savent comment le manipuler. Cette affaire de l’ANATS, qui en temps normal devrait être une source de revenu de l’État, sert à enrichir des individus sur le dos de l’État avec les fonctionnaires du même État.
De point de vue optique existe-t-il un État ?
La question reste posée, sinon pourquoi l’État n’arrive jamais à tenir sa parole vis-à-vis des entreprises avec lesquelles il pose sa signature ? L’ANATS atterrit sans le vouloir entre des mains occultes, et chacun y voit une source d’enrichissement.
L’on apprend sans sourciller que le même Bedei après avoir exigé que l’État le dédommage, encaisser plusieurs milliards de nos francs, pour vouloir encore revenir pour convoiter l’exploitation des titres sécuriser. Pour s’y faire, il faut convoiter le beau-frère ministre nouvellement installé en la personne de ABBA Ali Salah devenu PCA de la boite en lieu et place de Calamity Bak (Hassan Sylla Bakari).
Que dire de la société franco-américaine IDEMIA si le neveu de Déby utilise ses canaux pour s’y placer ? SOGECT est-elle la seule société au Tchad à même d’exploiter l’ANATS ? Pourquoi malgré les railleries des Tchadiens à longueur de temps, Idriss Déby ferme les yeux ?
Il ne s’agit pas ici de favoriser les compétences des entreprises nationales, car si oui on devrait mettre à part égale les compétences et les chances des autres tchadiens ayant des entreprises sérieuses, mais ici il y a simplement du népotisme pour permettre à certains d’être arrosés au passage.
De pis en pis, Bedei aurait déjà choisi son futur DG très proche de lui, car le directeur général actuel de l’ANATS n’est que provisoire, installé juste là pour voir les choses au clair.
La gestion des passeports, cartes d’identité, permis de conduire et cartes grises rapportent beaucoup d’argents, et comme les proches du pouvoir ont l’habitude d’user et abuser des services de l’État pour s’enrichir, ils utilisent leur beau-frère Abba Ali Salah.
La société Sogect avait pris plusieurs milliards sur le dos des Tchadiens, imposée par la force et favorisée par-delà les autres entreprises tchadiennes.
En 2017, son PDG avait injecté plusieurs centaines des millions de FCFA en abusant des gentillesses de JB Padaré (ex SGPR), de Hissein Tolli (ex-inspecteur de IGE) et Tahir Olney (ex-SG ministère sécurité) de faire annuler les contrats en cours d’exécution, car pour lui la gestion des passeports et les cartes d’identité est devenue obsessionnelle, plus qu’une propriété personnelle.
Où est donc la souveraineté de l’État ?
La souveraineté de l’État est assujettie aux talons des rapaces. D’ailleurs, sur place, l’incertitude des personnels recrutés et formés par l’ANATS devient croissante. Chacun y voit l’avenir assombri par la voracité en cours.
Si ABBA Ali Salah en tant que nouveau PCA a raison de revoir les recrutements effectués par l’ancienne direction pour évaluer les potentialités, il est anormal de se feindre aux recrutements des siens et favoriser certaines connaissances. Déjà la liste des personnes nouvellement recrutées dans la police lui a valu un tollé de colère de certains compatriotes le trouvant assez partial sur les nominations. Mais en parallèle, comment admettre de mettre à la disposition de Sogect des éléments alors que les agents recrutés, formés sont déjà affectés et perçoivent leur salaire depuis plus de 6 mois ?
Notons que le projet mis en place par la société franco-américaine IDEMIA est un système intégré de gestion des populations et des titres sécurisés et a coûté déjà 19 milliards de FCFA à l’État tchadien. Comment compte-t-on résoudre l’équation perte pour l’État ? Ou simplement en voulant favoriser SOGECT, on fait perdre aux Tchadiens 19 milliards de FCFA par perte et profit ?
Quel est le projet IDEMIA ?
Il s’agit ici de la mise en place d’un centre de registre national biométrique des populations et de production des titres sécurisés installé à Ndjamena et connecté avec tous les 23 régions à travers des stations d’enrôlement, ainsi que dans les consulats du Tchad à l’étranger pour les émissions des visas biométriques.
Si on voit clair dans les documents, c’est un des projets le plus important qu’IDRISS DEBY a voulu réaliser pour sa 4e République, mais voilà les ennemis de sa république sont souvent proches du pouvoir, entrain de tout faire pour faire capoter les projets à cause de leur propres intérêts.
8 jours après notre investigation, nos sources auprès des responsables de la sécurité publique affirment que le Tchad se verra doté d’un état civil moderne et des documents de voyage parmi les plus sécurisés au monde. Il a fallu que les Américains tapent sur la table et que l’administration TRUMP exige des faits concrets pour faire réagir nos autorités.
C’est ainsi que le ministre a voulu inaugurer l’agence nationale des titres sécurisés (ANATS) le 17 septembre 2019 non seulement sans accord de Déby, il aurait demandé également aux responsables et les équipes techniques de l’entreprise prestataire du projet de ne pas être présents au Tchad pendant la cérémonie. Son ambition est de montrer aux publics que le système est déjà opérationnel et réceptionné par l’État tchadien.
Un des membres de la société IDEMIA approchée à Paris affirme avec assurance que le marché n’a pas encore été réceptionné. Les représentants de l’ambassade des États-Unis et de la France qui étaient invités à la cérémonie d’inauguration avortée, prennent les choses très au sérieux, et selon nos sources, la France se réserve la suite à donner au cas où le projet exécuté par l’entreprise IDEMIA serait mis en difficulté.
Voilà une partie de l’histoire, en attendant de revenir avec d’autres éléments.
Correspondance particulière