Le Président du Collectif des investisseurs tchadiens, Mahamat Nour Abakar, partage sa vision et ses propositions concernant le Projet de nouvelle ville.

Ci-dessous, l’intégralité de sa communication.

Sachant que c’est impossible et utopique ; moi j’aimerais proposer que quelque chose de plus simple. qui booste la motivation, pour réveiller la conscience, qui ne coûte pas chère, et réalisable par une simple signature de l’autorité suprême. Quelque chose qui va libérer l’expression de Savoirs et Savoir-faire des tchadiens. Avec tout ce qu’elle implique de réjouissances pour générer des émotions patriotiques collectives.

Quelque chose destinée à réveiller l’intelligence économique du peuple tchadien et à mettre en valeur son Talent, son amour du travail. Aussi et surtout son Sens du Devoir pour  son pays et la glorification de sa citoyenneté tchadienne.

Voici ma proposition :

Que l’on procède au changement de l’appellation de notre ville capitale. Car, c’était mal parti. c’était un piège tendu par le Colonisateur dés le départ. Le Colonisateur comprenait la langue Kanembou très très bien et justement c’est là le problème! L’Appellation « N’Djamena » empruntée à la langue Kanembou, voudrait dire  littéralement « se reposer» ou « Ndjoumneina ? » Appeler ainsi la capitale de son jeune pays nouvellement indépendant; alors que les Kanembou eux-mêmes peuple millénaire et travailleurs, connaissant bien le sens, le karma et l’impact de l’appellation d’une localité sur la Destinée de celle-ci, n’appellent jamais aucun de leurs villages ou villes « Ndjoumneina ».

C’est donc, un véritable piège que le colonisateur avait laissé faire sournoisement à nos autorités innocentes d’antan (Président Tombalbaye, et le Maire  Mahamat Djarma) qui eux ne maîtrisaient pas bien le sens culturel de la langue kanembou.

Sinon, comment comprendre que quelqu’un qui vient d’obtenir son Indépendance , au lieu de se mettre au travail, s’envoler, décoller…etc., décide contre toute attente de se reposer ? Le résultat aujourd’hui crève les yeux ; 64 ans après, on est toujours entrain de « Ndjoumneina »nous reposer !

C’est pourquoi,  loin de la superstition, pour s’en sortir de ce piège colonial, je propose que l’on rebaptise notre ville Capitale « GAMMENA » qui voudrait dire cette fois-ci en arabe locale « se lever, se réveiller, prendre conscience… ». Une appellation plus proche phonétiquement de N’Djamena. A l’exemple de, la ville de BOMBAI en Inde, rebaptisée en MUMBAI. Pour enfin, ainsi réussir à prendre un nouveau Départ, à prendre notre Destin en main pour l’Unite, Travail et le Progrès.

Sinon, je serai également très d’accord qu’on revienne sur la toute première Appellation qui a fait notre fierté « Fortlamy »: Historique, culturelle, nostalgique et surtout Modèle du Vivre ensemble, de la Tolérance et d’humanisme!

Avec « Fortlamy » tout marchait, les emplois, les entreprises et grandes sociétés étrangères, des autobus des transports en commun dans la ville, les services d’hygiène et municipaux, les supermarchés à l’occidentale, les Commis de l’Etat étaient compétents sachant lire et écrire en bon français ; la vie étaient moins chère, le poulets étaient à seulement 500fcfa …., les constructions étaient des véritables « enDur », y’avaient des usines des briques rouges véritables œuvres-d’art ! Ah….le colonisateur était très malin, il nous a eu. Le colonisateur en « partant » du Tchad après l’indépendance, était également parti avec le « NOM BONHEUR » de notre Capitale qui aurait pu faire notre bonheur, notre développement et notre émergence ! Vivement qu’on retrouve l’Appelation qui ferait notre Bonheur.. « GAMMENA » ou « Fortlamy »!

Opinion Libre Toumaï Web Média

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