Quand on est tributaire de l’héritage d’un régime comme celui de feu Idriss Déby, on ne peut se pourvoir en donneur de leçon.

Hélas, certains au lieu de prôner l’humilité pensent détenir l’épicentre de la vérité, et font de leur antipathie contre-révolutionnaire, des vindictes promptes à les positionner au centre des choses.

C’est bien connu, au Tchad quand on vous oublie, il faut agiter le torchon.

Que cela soit bien compris, que parmi les politico-militaires, il n’y ait pas que des ignares, ou des analphabètes. Non plus ceux qui ont été contraints de prendre les armes ne l’ont pas fait de gaîté de cœur.

Une fois, deux fois, trois fois, traîner les noms de politico-militaires dans la boue n’est pas acceptable d’un moribond comptable du régime Deby. L’humilité voudrait qu’en cette période de recherche de la paix, qu’on range ses crayons, et qu’on ferme son clapet quand on n’est pas invité officiellement à donner son avis.

On ne vous demande pas de nous aimer, mais de grâce faites prévaloir de la petite ou grande éducation que vous ont léguée vos parents, le respect…

Plusieurs fois ministre, maintes fois responsables dans ce pays, venez dire aux Tchadiens ce que vous avez changé pour les pauvres contribuables quand vous étiez aux affaires? Ne nous poussez pas à soulever la natte sur les urines. La décence veuille que l’on ne porte pas l’index au concerné, mais il se reconnaîtra, parce que dire et redire chacun d’entre nous sait le faire, et parfaitement.

À bon entendeur, salut.

Correspondance et contribution

Tchadanthropus-tribune

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