Adouma Hassaballah qui était victime d’une trahison qui a conduit à son arrestation est-il en train de vivre une seconde trahison qui compromettrait sa possible libération ?

La résistance tchadienne contre le régime de N’Djamena a fallu connaître un tournant décisif en 2009 avec la coalition des plusieurs politico militaires sous la bannière de l’UFR (Union des forces de la résistance) n’eut été la défection de quelques-uns et l’accord trouvé entre N’Djamena et Khartoum.

Les principales forces de cette coalition sont l’UFCD (Union des forces pour le changement et le développement) de Adouma Hassaballah Djadalrab et le RFC (Rassemblement des forces pour le changement) de Timan Erdimi. Malheureusement, en plus de l’accord entre N’Djamena et Khartoum, la coalition s’est trouvée fragilisée par l’arrestation du colonel Adouma Hassaballah par les autorités éthiopiennes qui a été remis à N’Djamena en 2011.

Depuis lors, aucun officiel tchadien ne s’est exprimé sur son cas, sauf des informations officieuses qui font écho de son incarcération dans les cachots de l’ANS (Agence Nationale de sécurité) de N’Djamena.

Plus surprenant encore, certains de ses anciens lieutenants se soucient plus de prendre le contrôle de la force qu’il a fondé en 2008, que de faire de sa libération une affaire de la plus grande importance. Heureusement qu’un grand nombre des combattants et sympathisants reste objectivement derrière le chef historique du mouvement et font de la libération du colonel Adouma Hassaballah une condition non négligeable avant toute possibilité de dialogue avec les autorités de N’Djamena.

Ces combattants et sympathisants reconnaissent toutes les décisions et pactes signés par leur président avant son arrestation et son extradition à savoir son statut de vice-président de l’UFR et la reconnaissance de son mouvement comme partie prenante de cette coalition.

Par conséquent, ils sont derrières les conditions posées par le président de l’UFR, Timan Erdimi, dans la dernière rencontre qu’il a eu avec les responsables en charge du dialogue. Ces conditions sont entre autres la libération inconditionnelle du colonel Adouma Hassaballah Djadalrab et Dr. Tom Erdimi ainsi que d’autres personnes injustement incarcérées.

Pour les combattants et sympathisants

Ibrahim Adouma Hassaballah Djadalrab

8398 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire