Introduction

 

Les populations, la flore et la faune du Tchad vivent le cauchemar depuis plus de 40 ans ! Des gangsters dignes de films Western Américains s’installent au pouvoir de 10 à 31 ans par la force des armes avec la bénédiction de leurs complices étrangers qui leur fournissent armes, capitaux, et soutien international ! Ces gangsters sans valeurs morales veulent le pouvoir pour le pouvoir, et pour leurs intérêts égoïstes. Ils se moquent de la qualité de vie de leurs compatriotes tchadiens !

C’est ainsi que le Tchad occupe pendant les 31 ans de dictature du général et maréchal Idriss Deby Itno le 187-ème rang sur 189 pays sur l’indice de développement humain      (IDH) ! L’IDH intègre les paramètres basiques suivants : produit intérieur brut (PIB), la longévité (santé), le niveau d’instruction scolaire. Les populations  du Tchad ont perdu deux points d’IDH en 31 ans, passant de 185ème au 187 eme rang dans le classement des pays au monde, et cela malgré le boom pétrolier qui commença en 2003 !

Ces gangsters ignorent tout de l’évolution de la société humaine, et ne savent pas que la race humaine issue de l’espèce animale, a fait des progrès considérables par rapport aux autres animaux : la station debout sur deux jambes, la découverte des énergies dont le feu, le développement des cinq sens grâce aux appareils, le développement des langues et de la communication, des sciences et des technologies, l’imprimerie, une meilleure appréhension de l’étendue et de la complexité de notre univers, bref tout ce qui sort l’humanité de la préhistoire !

Ces gangsters, qui sont des « Nuls » dans ce document, ne réalisent même pas qu’ils vivent dans la préhistoire de l’humanité : au Tchad, les populations boivent l’eau boueuse et infecte des marigots, dorment dans l’obscurité et se contentent de la lumière du soleil si les nuages n’obscurcissent pas le ciel, cultivent des lopins de terres avec des houes, marchent devant leurs bêtes pour aller  aux pâturages au lieu de construire des ranches, parlent les langues des colonisateurs au lieu de leurs langues, crient à l’aide au monde entier au lieu de se prendre en charge, copient servilement les constitutions et lois fondamentales des colonisateurs, lois qu’ils s’empressent de manipuler pour les adapter à leurs intérêts égoïstes  !  Oui ils manipulent, mais très mal, le concept de « démocratie » qu’ils ont hérité du colonisateur ! Ci-dessous les principes basiques d’une société démocratique dans des ouvrages des spécialistes, en espérant que les « Nuls » les lisent et en viennent à la raison !

  1. Citations des analystes politiques

Société démocratique :

Des citations de : https://ses.webclass.fr/notions/societe-democratique/ :

Lexique

Une société démocratique est une société qui repose sur le principe d’égalité ce qui permet aux individus d’envisager une mobilité sociale.

Définition

Une société démocratique est une société qui repose sur le principe d’égalité ce qui permet aux individus d’envisager une mobilité sociale.

Il s’agit donc d’une société qui repose sur le principe d’égalité c’est à dire de non-hérédité sociale et politique : les positions sociales ne sont pas liées à l’appartenance sociale. Dans le domaine politique par exemple, on ne devient pas Président de la République de père en fils !

Ce principe se traduit par une égalité des droits politiques et civiques qui s’applique à tous les membres de la société. Ceux-ci au-delà de leurs particularités et différences, sont tous citoyens sur un pied d’égalité et c’est pourquoi le peuple est le fondement de la souveraineté politique.

Ce principe d’égalité se traduit aussi par une égalité des chances qui permet l’idée que l’on peut échapper au destin de son groupe social. Cette possibilité d’accéder aux positions élevées de la société s’accompagne d’un désir de bien-être matériel et repose sur la volonté d’uniformisation des modes de vie.

La société démocratique est donc une société valorisant l’égalité, une société ouverte et méritocratique, dont la définition a été proposée par Alexis de Tocqueville.

Enjeux

Deux questions interrogent le principe démocratique : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droit ».

  • L’égalité : mythe ou réalité ? Le principe d’égalité demeure un idéal dans notre société démocratique. Cela traduit le fait que l’égalité de droit ne se transforme pas automatiquement en égalité de fait, que l’égalité de condition (égalité des statuts qui signifie qu’il n’y a pas de différence héréditaire des positions sociales à la différence de la société aristocratique par exemple) n’est pas synonyme d’égalité de situation (c’est à dire une égalité réelle en termes de revenus par exemple). En d’autres termes, les inégalités de situation voire l’hérédité sociale demeurent une composante de notre société et la recherche d’une meilleure égalité des chances à l’école notamment, en témoigne.
  • Comment concilier égalité et liberté ? Trop d’égalité peut tuer la liberté comme trop de liberté peut nuire à l’égalité. D’un côté, les excès de l’égalitarisme peuvent conduire au totalitarisme, la recherche de plus en plus grande de l’égalité pouvant aboutir à renier la liberté qui a tendance à différencier chacun. De l’autre, les excès du libéralisme peuvent accentuer les écarts entre individus, inégalités des situations comme de l’inégalité des chances. Ces risques nécessitent pour les réduire, un citoyen attentif et actif dans le domaine du politique.

Indicateurs

Pour apprécier la force d’une société démocratique, on peut faire appel aux indicateurs qui mesurent d’une part les inégalités, d’autre part, la mobilité sociale. Ces indicateurs vous sont présentés dans les notions correspondantes de ce chapitre.

De plus, l’importance de la participation politique peut être aussi un indicateur mesurant la force d’une société démocratique : l’abstention aux élections politiques, la vigueur de la vie associative (nombre d’associations, de bénévoles).

Fin des citations : je vous invite à aller sur le site web ci-dessus.

 

Citations :

 

http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Decouvertes-Gallimard/Decouvertes-Gallimard/Histoire/Un-Homme-une-voix

Élections :

Un Homme, une voix ?

. Histoire du suffrage universel

Première parution en 1993

Nouvelle édition en 2002

Collection Découvertes Gallimard (n° 167), Série Histoire, Gallimard

Parution : 20-03-2002

Démocratie signifie souveraineté du peuple, donc suffrage universel, direct et secret. Des évidences aujourd’hui, qui, pourtant, se sont longtemps heurtées à une triple résistance. Celle des dominants refusant la loi du nombre. Celle des détracteurs ne comprenant pas comment un simple carré de papier, le bulletin de vote glissé dans l’urne, changerait la vie quotidienne des individus. Celle des nombreux électeurs enfin, qui, en votant, devaient renoncer à descendre dans la rue.
Dans le secret de l’isoloir, chaque citoyen, détenteur d’une partie de la souveraineté nationale, vote désormais de plus en plus souvent et pour de plus en plus de représentants. Mais le désenchantement semble gagner les électeurs des vieilles démocraties. Abstention croissante, augmentation des bulletins blancs et nuls, manifestations, sondages, débats autour de la « démocratie participative » … si le vote n’est pas rien, il n’est pas tout.
C’est à une réflexion sur l’histoire et le fonctionnement actuel du suffrage universel qu’invite Michel Offerlé.

Fin de citation : je vous incite à aller sur le site web ci-dessus.

  1. Situation du Tchad

Voyons maintenant ce qui se passe au Tchad depuis le 20 avril 2021

Comme indiqué plus haut, les populations du Tchad vivent dans la préhistoire malgré le fait que nous vivons au 21ème siècle depuis 21 ans ! Le coup d’état du général Mahamat Deby Itno nous place à l’époque de l’apparition de l’homo sapiens il y a 150 000 ans, et ce n’est pas une exagération !

Au Tchad, une élection n’est pas basée sur le principe de « Une personne, une voix ou un vote », avec pour conséquences que « les nombres des délégués dans les 23 provinces au prochain dialogue national ne sont pas proportionnels aux populations de ces provinces ». Les organisateurs du dialogue national décident que les 23 provinces du pays (à la suite de la loi No. 006/PCMT/2021 du début d’octobre 2021 par des députés choisis par le président du CMT) auront les mêmes nombres de délégués, sans tenir compte de leurs populations !

Les thèmes proposés (5 thématiques :1-5) pour le dialogue national sont « formatés » aux désirs et aux intérêts des organisateurs du dialogue, c’est-à-dire à la volonté du général Mahamat Deby, qui a fait le coup d’état avec la complicité de la France et de l’Union Africaine (UA), de conserver le pouvoir contre vents et marées ! :

Conclusion

 

A la suite du coup d’état militaire de Mahamat Deby Itno le 20 avril 2021, la seule action pour restaurer la légitimité du pouvoir politique et la souveraineté du peuple tchadien, est de confier l’organisation d’une Conférence nationale souveraine inclusive à un Comité indépendant renforcé par des professionnels internationaux. Malgré des appels en provenance de tous les horizons pour cette conférence nationale souveraine, le pouvoir en place préfère organiser un dialogue national sans tenir compte du principe cardinal de la démocratie, l’égalité des citoyens qui implique « une personne, une voix ou un vote », ou aussi, les nombres des délégués des provinces proportionnels aux populations de ces provinces ! Le pouvoir impose aussi des thèmes qui vont dans le sens de sa volonté de s’éterniser à la tête de l’état tchadien, et ne laisse aucune chance de vrais choix aux délégués.

Nous recommandons que la France, l’Union Africaine, et la communauté internationale réexaminent leurs positions face à la dérive du Comité militaire de transition (CMT).

 

DR BÉ-RAMMAJ MIARO-II

A-102, rue de Lorimier

Gatineau (Qc) J8Y 3E6. Canada. Courriel : brmiaro20@gmail.com. 22/10/2021

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