AMIR ABDERAMANE ADOUM                                                                             N’Djamena, le 07/03/2020          TEL : 66262617-99262617 N’Djamena-Tchad

 

DROIT DE REPONSE A MONSIEUR OUMAR YAYA HISSEIN MINISTRE DE LA COMMUNICATION.

Vous avez bien voulu répondre à travers un masque qui est en quelque sorte une marionnette par rapport à la lettre ouverte qui vous a été adressée concernant votre origine et votre appartenance et vos ingérences. J’ai lu tranquillement votre réplique qui est en faite une balade sur la toile, c’est vrai, vous avez le droit de répondre. Mais quand quelqu’un vous écrit directement, ayez qu’à même le courage de lui répondre au lieu de vous cacher derrière une autre personne. Je connais votre plume de journaliste, ce n’est pas cette marionnette de petit frère qui à écrit, mais plutôt c’est vous. Je suis désolé que votre soi-disant « Réplique à la lettre ouverte de Monsieur Amir Abderamane Adoum à Monsieur Oumar Yaya Hisseine », est en fait une coquille vide pour nous, et ne justifie rien à la question posée. Sinon, votre livre kilométrique est plein que des injures et des informations non fondées, ramassées par ci et là. Ce que vous venez de raconter n’est pas la réponse à notre lettre. Car n’importe quel homme de la planète terre peut raconter ou écrire pour amuser la galerie. Vous voulez distraire l’opinion publique qui a besoin des explications claires, nettes et précises, et non des plagiats.

En effet, Monsieur Oumar Yaya, vous vous êtes attardez sur le mot Boulala d’ailleurs je vous demande de pousser un peu vos recherches pour découvrir la différence entre les mots Boulala et Bilala. Par contre, vous finissez par nous faire savoir que vos arrières-grands-parents est un certain Moussa Morpho, alors que notre communauté ne connait pas ce Morpho. Monsieur Oumar Yaya, vos renseignements ne sont pas exacts, car la communauté qui ne vous appartient pas, vous ne pouvez pas vous permettre le luxe de connaitre son histoire pire encore les arrières grands pères. Donc, Je vous interdis d’écrire au public des noms que vous ne connaissez pas. Les noms de nos grands pères sont sacrés, et je ne me permettrais pas à vous les prononcer. S’il vous plait rester loin de ces grands pères, ne confondez pas les choses, ce qui n’est pas en vous ne peut jamais être a vous. Monsieur Oumar, vous ne cessez pas aussi de nous surprendre, car en langue Boulala, il n’existe pas un mot comme malmené, ce qui justifie encore votre carence d’informations et des connaissances de cette communauté qui ne vous appartient pas.

Monsieur Oumar Yaya, j’ai le regret de vous dire, que vous n’avez rien compris, en principe vous ne pouvez pas employer le mot égaré car la vraie personne égarée c’est bien vous, notre lettre cherche seulement à vous aider de trouver votre communauté d’origine, car ce n’est pas une honte, mais ce serait une reconnaissance en vers ceux qui vous ont mis au monde et aujourd’hui ils ont besoin de vous. Au lieu de m’insulter, il faut plutôt me remercier, car cette lettre est un stimulant et non une anesthésie.

Monsieur Oumar Yaya, je le dis haut et fort que je n’ai pas peur de vos menaces, car la réalité de l’histoire ne se cache pas. Pourquoi m’excuser ou me repentir, pour avoir dit la vérité ? Je ne mentirais pas, car l’histoire me rattrapera un jour comme vous l’êtes aujourd’hui. Donc, la communauté est prête à assumer : on ne peut jamais changer l’histoire, vous êtes ce que vous êtes. S’agissant du Canton Djourdjoura, il a existé avant vous. Vous avez juré de le mettre à genou, mais vous ne pouvez pas, car il a des fils et des filles intellectuels et instruits qui pourront vous faire face.

Monsieur Oumar Yaya, vous ne me connaissez pas assez, car je ne suis pas flexible ni manipulable. Il vous sera vous-même impossible de me manipuler malgré votre qualité de manipulateur professionnel, la preuve en est que vous avez instrumentalisé une marionnette pour répondre à votre place, ceci est une preuve tangible et palpable. Une fois de plus, je vous assure que je suis suffisamment mur pour ne pas être manipulé ou instrumentaliser et d’ailleurs qui a ce pouvoir pour le faire ? Notre réaction est un devoir légitime envers notre communauté.

Monsieur Oumar Yaya, il ne faut pas dramatiser les choses en allant sur le terrain politique, car vous n’avez pas d’autres arguments que de politiser les choses. Je vous rassure que je ne fais pas la politique et personne ne m’empêchera de la faire si je le veux bien, et si j’ai cette vocation, je serais un politicien techniquement compétent et politiquement représentatif.

Par ailleurs, Monsieur Oumar Yaya, nous parlons d’une communauté et de votre appartenance à celle-ci et non d’une famille ou des cadres et operateurs économiques quelconques de la Province du Batha. Par là, vous avez dit que, vous avez contribué à sortir la communauté Boulala de l’obscurantisme. Quel dommage, si cette communauté était avant vous dans l’obscurantisme, vous n’allez pas renier vos vraies origines pour se greffer à cette noble communauté. Un digne fils d’une communauté ne doit pas se glorifier d’un service rendu à celle-ci. On doit plutôt laisser les autres en parler, et d’ailleurs vous n’avez fait que créer des troubles et tensions qui ont aboutis à des tueries et de bain de sang au sein de cette paisible communauté Boulala, et c’est cela que vous appelez acte de bravoure. Malheureusement vous ne connaissez même l’histoire de Boulala, cette communauté est connue depuis l’antiquité, elle est musulmane, émancipée, travailleuse, sociable, et avait la culture de la paix. Monsieur Oumar Yaya, dire que cette communauté vie dans l’obscurantisme est une insulte grave et vous avez ainsi offert l’occasion pas seulement à moi seul mais à tous les membres de celle-ci de vous répondre.

Pour finir, Monsieur Oumar Yaya, les noms que vous avez cités dans votre missive de réplique ne nous surprennent pas, car vous profitez de la situation sociale défavorable de certains de nos parents pour justifier votre appartenance à notre communauté. Vous avez oublié quelle que chose Monsieur Oumar, car vous avez aussi tentez une médiation à mainte reprise, malheureusement vous avez échoué, avant de venir exécuter votre forfait en écrivant cette lettre.

Je vous remercie tout en vous souhaitant bonne lecture. 

Tchadanthropus-tribune 

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  • Monsieurs Amir Abderamane et Oumar Yaya, vous n’honorez pas le peuple tchadien par vos mesquineries et vos bassesses. Les tchadiens en ont assez de la communautarisme et de tribalisme. Vous faites preuve que de l’orgueil et de l’arrogance, alors il faut arreter tout de suite de nous publier vos torchons. Les tchadiens n’ont pas besoin de savoir vos origines et vos confessions, allez vous faire foutre.

    Commentaire par Issa Mahmoud le 11 mars 2020 à 9 h 49 min
  • ….des echanges infructueuses, incongrues et n’apportent rien pour sortir le Tchad du trou dans lequel Deby et sa clique l’ont plongé.

    Commentaire par vainto le 11 mars 2020 à 10 h 10 min
  • bonjour
    je m’adresse a Monsieur oumar et amir,je vous demandes pardons….
    Celui qui se manque de respect donne aux autres la hardiesse de lui en manquer, et Le respect de nous-même est la règle de notre moralité.

    Commentaire par Mahamat Morcho le 12 mars 2020 à 9 h 06 min
  • C’est mesquin et malheureux d’exceller dans cette demarche. C’est quoi ça!

    Commentaire par Haliki Tideimi le 12 mars 2020 à 12 h 12 min
  • Au contraire, je pense que ce débat a bien sa place car il nous permettra de nous édifier sur tout ce qui se passe au Batha. Ceux qui pensent que ce mesquin et malheureux doivent faire recours a l’anthropologie.Je finis en citant le prof Auguste NGUELEOUTOU »l’ethnie est notre communauté naturelle,alors que l’État, la Nation,ou la Patrie sont une communauté artificielle ».

    Commentaire par koubou M MEI le 15 mars 2020 à 22 h 04 min
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