Il n’y a pas assez de travail dans ce pays, l’investissement étranger est minime, c’est ce qui gonfle d’une part le taux de chômage.

En réalité cette situation alarmante d’une catastrophe socio-politique et économique n’est pas négligeable dans un État comme le nôtre, gangrené par une corruption moderne et un état de népotisme institutionnalisé, et surtout victime des crises troublantes à plusieurs reprises. Le prix à payer reste à avenir.

Incarnant l’un des PIB le plus bas au monde, le Tchad avec sa capitale N’Djamena classée la 2e capitale africaine où la vie est la plus chère, le Tchad demeure cependant un des 7 États les plus pauvres.

Pourtant ce vaste pays 2 fois plus grand que l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne, géants européens et sauvagement riche, 1er producteur des gommes arabique, 1er pays comptant plus de têtes des dromadaires au Tchad devant l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis … 2e pays comptant plus des bœufs en Afrique derrière le Soudan unifié.

Le pétrole coule depuis près de deux décennies, mais cette manne pétrolière d’abord mal négociée avec les partenaires traditionnelles notamment la Banque Mondiale et l’entreprise Américaine Esso, ne profite qu’à une poignée d’individus.

Conséquence la ville de Doba demeure la 2e ville la moins développée du Tchad, et ne reflète même pas l’image d’une ville pétrolière, cette inégalité de partage des biens publics, qualifié « confiscation » de l’argent de revenus pétroliers par les tchadiens, a provoqué un sentiment de haine et divise plus d’un tchadien, méfiant des mauvaise souvenir des 79.

L’un des évènements dramatiques qu’a vécu ce pays après longtemps sous le joug d’un président autoritaire, Ngarta, l’apprenti de tyran Mobutu.

Cette mauvaise gouvernance mal interprétée par les pauvres citoyens tchadiens, 1er maillon fouetté par les retombées négatives des gâchis gouvernementaux, provoque un sentiment tribal plus que jamais d’où la notion « patriotisme » s’est vue tristement écrasée par un clanisme généralisé, le pays vit donc dans un chaos social, une République similaire à celui de M. ISSAK TEDEMBE dans son fameux livre « République à Vendre », l’une des œuvres la plus lue par les tchadiens.

Ce n’est pas seulement l’absence d’une alternance Démocratiquement crédible qui préoccupe l’écrasante majorité de nos concitoyens qui ne vit qu’avec moins de 250f/jrs (0.4€), mais surtout, l’absence d’un développement réel proprement dit, une absence remarquée d’une prospérité après 3 décennies d’un règne acharné.

N’a-t-on pas raison de s’exploser d’une colère rouge ? Combien de temps va-t-on continuer à vivre encore dans cette division tribale, fruit d’une confusion d’une cible commune ?

 Mahamat Ousmane Adam

 

 

Il n’y a pas assez de travail dans ce pays, l’investissement étranger est minime, c’est ce qui gonfle d’une part le taux de chômage.

 

En réalité cette situation alarmante d’une catastrophe socio-politique et économique n’est pas négligeable dans un État comme le nôtre, gangrené par une corruption moderne et un état de népotisme institutionnalisé, et surtout victime des crises troublantes à plusieurs reprises. Le prix à payer reste à avenir.

 

Incarnant l’un des PIB le plus bas au monde, le Tchad avec sa capitale N’Djamena classée la 2e capitale africaine où la vie est la plus chère, le Tchad demeure cependant un des 7 États les plus pauvres.

 

Pourtant ce vaste pays 2 fois plus grand que l’Allemagne, la France et la Grande Bretagne, géants européens et sauvagement riche, 1er producteur des gommes arabique, 1er pays comptant plus de têtes des dromadaires au Tchad devant l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis … 2e pays comptant plus des bœufs en Afrique derrière le Soudan unifié.

 

Le pétrole coule depuis près de deux décennies, mais cette manne pétrolière d’abord mal négociée avec les partenaires traditionnelles notamment la Banque Mondiale et l’entreprise Américaine Esso, ne profite qu’à une poignée d’individus.

 

Conséquence la ville de Doba demeure la 2e ville la moins développée du Tchad, et ne reflète même pas l’image d’une ville pétrolière, cette inégalité de partage des biens publics, qualifié « confiscation » de l’argent de revenus pétroliers par les tchadiens, a provoqué un sentiment de haine et divise plus d’un tchadien, méfiant des mauvaise souvenir des 79.

 

L’un des évènements dramatiques qu’a vécu ce pays après longtemps sous le joug d’un président autoritaire, Ngarta, l’apprenti de tyran Mobutu.

 

Cette mauvaise gouvernance mal interprétée par les pauvres citoyens tchadiens, 1er maillon fouetté par les retombées négatives des gâchis gouvernementaux, provoque un sentiment tribal plus que jamais d’où la notion « patriotisme » s’est vue tristement écrasée par un clanisme généralisé, le pays vit donc dans un chaos social, une République similaire à celui de M. ISSAK TEDEMBE dans son fameux livre « République à Vendre », l’une des œuvres la plus lue par les tchadiens.

 

Ce n’est pas seulement l’absence d’une alternance Démocratiquement crédible qui préoccupe l’écrasante majorité de nos concitoyens qui ne vit qu’avec moins de 250f/jrs (0.4€), mais surtout, l’absence d’un développement réel proprement dit, une absence remarquée d’une prospérité après 3 décennies d’un règne acharné.

 

N’a-t-on pas raison de s’exploser d’une colère rouge ? Combien de temps va-t-on continuer à vivre encore dans cette division tribale, fruit d’une confusion d’une cible commune ?

 

 Mahamat Ousmane Adam

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