À l’occasion du soixante-quatrième anniversaire de l’indépendance du Tchad, un événement politique majeur a marqué les esprits : la présence de tous les anciens premiers ministres, à l’exception d’un seul. En effet, Succès Masra s’est distingué par sa non-participation à cet événement, déclenchant ainsi un véritable émoi médiatique.

Certains pourraient considérer son absence comme un acte de provocation ou d’arrogance démagogique, tandis que d’autres y verraient une stratégie réfléchie pour attirer l’attention et faire avancer son agenda politique.

Toutefois, derrière cette stratégie se cache probablement une réflexion calculée. En optant pour ne pas participer à cet événement majeur, Succès Masra cherche à capter l’attention des médias et à se démarquer de ses pairs.

Cette ruse n’a rien d’inédit dans l’univers politique. Les hommes et femmes politiques, animés par l’appétit de pouvoir et de popularité, savent pertinemment que l’absence peut parfois générer un écho plus bruyant que la présence. En refusant de céder à la norme, Succès Masra tente de se positionner comme un acteur politique singulier, prêt à défier les conventions établies.

Bien qu’il puisse être critiqué pour ce choix, Succès Masra pourrait également gagner en visibilité et en renommée. En jouant sur la corde de la controverse et de la distinction, il s’assure une place dans les débats politiques et dans l’inconscient collectif.

Ainsi, cette absence de l’ancien Premier ministre met en exergue les multiples facettes de la politique contemporaine, où la communication et l’image occupent une position primordiale. L’absence de Succès Masra au soixante-quatrième anniversaire de l’indépendance du Tchad révèle avant tout une volonté bien affirmée de se démarquer et de susciter l’intérêt médiatique, au risque de semer le doute quant à ses motivations profondes.

Tchadanthropus-tribune avec Toumaï Web média

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