Au ministère de l’Éducation Nationale et celui de l’Enseignement Supérieur du Tchad. Le Ministre de l’Éducation nationale rend officielle, généralement le premier octobre de chaque année la rentrée scolaire, sans scruter au préalable la situation dans laquelle se trouvent les établissements surtout ceux de province. Les rentrées sont effectives pour la plupart des établissements de province en Décembre voire janvier, et la fin de l’année en mai soit cinq mois de cours, sacrifiant les élèves en classe d’examen à la lecture évasive.

Un autre constat qui n’est pas moindre, aujourd’hui, tous les parents y compris les enseignants du public, se battent pour l’inscription de leur progéniture dans les établissements privés supposés meilleurs quant à l’encadrement.

Que dire des citoyens lambda qui survivent ? Quand on sait que, les paramètres et les conditions ne sont pas réunis pour que toutes les écoles puissent offrir sur le marché de l’emploi les qualités des ressources attendues. La responsabilité de l’État est engagée vis-à-vis aux désagréments constatés ces dernières années au niveau de l’école publique. La jeunesse est le fer de lance dit-on, il faut investir pour le développement des ressources humaines, mais les conditions pour atteindre l’excellence prônées par les hautes autorités ne sont pas mises en place.

Les parents sont un des maillons qui contribuent aujourd’hui à la baisse de niveau. Car pour la plupart des parents, leur responsabilité se situe à l’inscription. Inscrire son enfant ne suffit pas. Au-delà de ces efforts, les parents doivent veiller au suivi du début d’années académique ou scolaire jusqu’à la fin d’année. En l’absence des orientations des parents en appui à celles reçues à l’école, nombreux sont des enfants qui deviennent des délinquants suite à cet abandon inédit. Bref, l’État est appelé à faire la politique de l’école publique et les parents au suivi, ainsi la catastrophe sera évitée. Ministère enseignement supérieur Chaque année le nombre des bacheliers augmente.

Les universités ne les absorbent pas, même les rares chanceux qui sont inscrits finissent difficilement le cursus compte tenu des perturbations : six ou sept ans pour atteindre la licence. Aussi, l’obtention des bourses d’études sont une chimère. Il y a un sérieux problème, car pour y avoir accès il faut avoir un parent mieux placé ou disposer de moyen pour en acheter.

Pour masquer cette partialité, le service concerné avance des arguments, selon lesquels il faut le bac avec une mention au-delà de passable.

Combien sont les meilleurs élèves qui obtiennent le bac avec cette meilleure mention ? Pire encore, certaines bourses sont partagées au quartier. Servons-nous des expériences des autres pays du monde, pour voir ce système amélioré.

Pour ma part, il faut soumettre l’obtention des bourses au concours. Seuls les élèves admis pourront en bénéficier, ainsi nous auront ouvert la porte à tout le monde, même les enfants des citoyens lambda tenteront. A l’exemple de la faculté de santé, ENASTIC, chaque année les concours sont organisés par ONECS. Sinon nous auront plein de bacheliers qui encombrent les parents à la maison comme le cas de mes voisins et les voies.

Togoï Chidi Djeky Martami

togoichidi@gmail.com

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