Il y a un âge où il faut comprendre qu’on doit se retirer de la scène politique ou administrative. Ce n’est pas parce qu’on passe le temps à se mettre de la teinture dans les cheveux que cela fait de nous des jeunes ! Il y a des gens qui n’arrivent plus à se torcher eux-mêmes, qui ont la mémoire en faillite et qui ne peuvent pas marcher tout seul sur 500 mètres pendant une journée, mais qui ont la soif du pouvoir. C’est ça une vraie maladie.

Quand on est malade comme le Président tchadien, le dictateur Idriss DÉBY, il faut quitter le pouvoir. Le pouvoir, ce n’est pas une obligation d’y être ; le Palais Présidentiel n’est pas un hôpital où on se fait soigner, mais plutôt une maison de peuple, là où les grandes décisions politiques, économiques, culturelles et sociales sur la vie de la Nation qui se prennent en toutes facultés mentales et en âme et conscience d’un homme d’État, patriote et soucieux de bien-être de ses compatriotes !

Être Président, c’est une responsabilité à exercer quand on est en bonne santé. Le Président c’est le garant de la Loi fondamentale, des institutions de la République et de la protection de l’intégrité territoriale aux menaces extérieures, donc c’est une question de santé mentale et physique.

Quand on parvient à peine à se tenir debout, on passe des semaines à se soigner en France et qu’on n’a plus de capacité physique pour tenir des conseils réguliers de ministres, il faut partir du pouvoir. La Présidence n’est pas un lieu où il faut chercher à se momifier. Ce n’est pas avec des grabataires et des momies ambulantes à la tête de notre pays que le Tchad va sortir du sous-développement.

Quand on a presque 80 ans et qu’on est soi-même conscient qu’on a perdu plus de la moitié de ses capacités physiques et psychologiques, il faut laisser son peuple de choisir celui qui conduit sa destinée. C’est n’est pas parce que des flatteurs et thuriféraires qui en réalité, veulent se servir de vous, vous disent que vous devez y continuer à être président, qu’il faut y rester au pouvoir à vie pour protéger les intérêts mesquins et égoïstes de ces derniers !

À cet âge-là, à quoi peut-on encore être professionnellement utile à son pays, dans un monde concurrentiel où les autres pays sont dirigés par des gens dynamiques et physiquement aptes ? Il y a un moment où quand tu aimes vraiment ton pays, tu dois comprendre et accepter que le temps de ta génération est passé et qu’on est soi-même d’un passé, plus nuisible qu’utile pour l’avenir de son pays. Ceci est une vérité scientifique, attestée par les lois de la maturation neurophysiologique.

C’est une évidence que DÉBY doit comprendre, quoiqu’étant plus jeune que certains de sa génération, il faut prendre la décision difficile afin de céder le pouvoir à la Jeunesse tchadienne consciente et éveillée pour rentrer dans l’histoire politique de son pays. Il faut aussi demander aux acteurs de sa génération de prendre leur retraite, en cédant le flambeau à une nouvelle génération. C’est éthique, c’est honnête et c’est un acte d’amour pour sa patrie et son prochain. Visiblement la soif insatiable et la boulimie du pouvoir, aveuglent tellement certains, qu’ils sont prêts à y continuer, ils ne connaissent pas la retraite, même à 100 ans, ils y iront, quitte à mourir au pouvoir. C’est une trahison pour sa propre progéniture générationnelle et pour son pays ! Continuons à nous distraire, la Jeunesse tchadienne consciente et éveillée arrachera sa destinée de gré ou de force, confiera à qui peut le gérer dans la justice et apte physiquement et mentalement.

Vive le Socle révolutionnaire de la Jeunesse tchadienne éveillée et consciente,

Vive la République du Tchad. « Ta LIBERTÉ naîtra de ton courage » !

Par, Commissaire divisionnaire de Police.

ABDOULAYE Moussa Adoum

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