8 septembre 2019 #TCHAD #opinion libre : Les salves de Doki et les regrets de Déby.
Lors de la cérémonie des signatures entre les militaires et les civils soudanais, le dictateur tchadien était à la première place d’honneur des invités, et ne contemplait que le plafond.
Après différentes interventions des Soudanais, le service protocolaire avait invité les éminents représentants des pays amis, d’Afrique, de proche et moyen orients, de la ligue arabe, de l’Union européenne, et de l’union africaine, de prendre la parole tour à tour. La grande surprise était la prise de parole par le chef l’union africaine Mr Moussa Faki Mahamat, qui a été ovationné dans la grande salle à chaque virgule, avec une éloquence maîtrisée de l’arabe. Moussa Faki, à chaque applaudissement, par mépris intellectuel sûrement, pense à Deby que : maintenant, il est temps qu’il s’efface comme Al Béchir.
Durant son tout dernier séjour à Amdjaress, autour d’un thé restreint avec ses très proches Déby aurait, dit-il sans aucun remord ceci : (j’ai vraiment regretté de proposer Moussa Faki à l’union africaine. Je ne sais à quel jeu, joue-t-il ce Moussa-là ! il s’amuse walaï !! J’aurais dû proposer Nagoum à sa place).
Ce bandit-là, je n’avais pas aimé qu’il racontât sa vie, lors de la cérémonie des Soudanais. Depuis son séjour de réfugié au Soudan vers les années 1980, alors qu’il n’était rien du tout et n’était même pas FAN ! D’ailleurs, je ne le connaissais même pas ! C’était un proche qui me l’a présenté en 1991. Il se prend trop la tête depuis qu’il était à l’union africaine, aurait clamé haut le chef de son état, Sultan président Déby. On aura tout vu dans ce pays. Pauvres de nous….