25 février 2025 #TCHAD #Opinion Libre : Mahamat Idriss Deby – unique chance pour le Tchad de se reconstruire.
Dans la réflexion profonde, en évoquant ce sujet « sur l’unique chance pour le Tchad », plusieurs pensées ont rejailli. La question est de se dire, est-ce que les Tchadiens dans leur ensemble veulent se donner la chance de construire la paix et développer leurs pays ?
La question reste posée…
Des années durant de guerres ont façonné l’hémisphère social au Tchad. Plusieurs générations se retrouvent au centre des clivages antisociaux, provoquant des isolations communautaires, une balkanisation des idées et des hommes. Aujourd’hui, au Tchad rien ne peut se faire sans un coup de pouce d’affiliation tribale ou communautaire, une injustice qui profite à certains Tchadiens au détriment des autres. Ce phénomène fragilise le bien-être social de la société et crée des tensions énormes à l’envers de l’administration. Les éléments cités en plus de la frustration sociale d’un grand nombre de Tchadiens prédisent un avenir sombre pour l’équilibre du Tchad. Pire, cet ingrédient d’injustice fait reculer les mentalités et entrevoies un danger à l’horizon. Depuis plusieurs années, les affres de la guerre ont cassé tout rudiment d’élan, et de progrès. Plusieurs gouvernants qui ont exercé dans ce pays avaient cherché la cohésion sociale sans y parvenir. Si pour un certain temps, des compromis sont trouvés, juste quelque temps après les Tchadiens retombent dans leurs travers, autant de fois encouragée par l’immixtion d’un pays étranger. Mais Dieu ne laisse pas ses esclaves indéfiniment dans l’incertitude. Le Tchad a besoin de laver ses blessures et de cicatriser les plaies qui sont restées béantes. Mais aucun espoir de redémarrage vers l’avenir n’était possible, car tous ceux qui étaient acteurs politiques dans ce pays depuis plusieurs années se trouvent disqualifiés. Les générations actuelles des Tchadiens ne croient plus, tant leurs souhaits et leur avenir obscurcis. L’annonce de la guerre et de la pagaille au lendemain du décès de feu maréchal Idriss Deby n’a pas eu lieu, et cela il faut le reconnaître, grâce à un homme et sa vision.
Une lueur d’espoir à ne pas négliger…
L’année 2021 a vu venir au pouvoir un jeune homme, militaire de formation et droit dans ses engagements. Le changement d’horizon est devenu un facteur d’espoir pour des milliers des Tchadiens qui voyaient en cela un retour des choses. Avoir comme exécutif un jeune militaire, président de transition, rompu à la discipline et au travail ne peut que réjouir et laisser penser à toute lueur d’espoir. Le flottement de guerre annoncé après le décès du Maréchal Idriss Deby Itno fut redouté par tout le monde, mais chemin faisant la maîtrise était à point nommée. Petit à petit, les premiers pas politique de l’actuel Maréchal du Tchad Mahamat Idriss Deby devenaient appréciables, et chaque entité hostile se mettait à espérer de redessiner la sphère politique. Plusieurs accords avec les partis politiques, les sociétés civiles, les associations de droit de l’homme, la diaspora et les opposants militaires ont permis définitivement de donner un quitus au jeune président.
La signature des accords de Doha, le dialogue national et inclusif à N’Djamena ont scellé la fibre patriotique, même si quelques opposants de forme jaillissaient çà et là, l’essentiel est contenu et des recommandations fortes ont vu le jour. L’essentiel est mis en place et permis à une transition politique d’éclore, de donner des résultats. Le chemin tracé avait mené jusqu’au referendum, aux élections présidentielles, aux élections législatives et aux sénatoriales. Il a fallu l’abnégation de ce jeune homme, à l’amour qu’il a pour son pays, et le respect envers les autres. Continuellement la barque continue d’avancer.
Destin et horizon
L’homme est méthodique, croyant, ayant la foi et l’amour de la justice sociale pour son pays malgré les turpitudes des manipulations sociales. Certains des Tchadiens n’ont pas compris que ce jeune président ne ressemble pas aux autres. Les médiocres menteurs continuent les chimères, les montages grossiers pour tailler sur mesure celui qui n’abdique pas aux désirs faux des partisans de moindres efforts, qui cherchent à calomnier autrui parce qu’ils n’aiment point l’ordre et le travail bien fait. Ces mêmes qui cherchent à induire dans l’erreur le jeune président, ne trouvent plus facilement la faille, plus d’encrage de mensonge. Armé des arcanes nouveaux, le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno voit venir les coups montés, il a les outils de vérifier et recouper toute allégation avant de réagir, et promptement les choses changent. Qui mieux que lui, à la croisée de plusieurs communautés, peut rassembler les Tchadiens ? Et construire pas à pas le vecteur démocratique. Malgré tous ces efforts, certains non partisans sans vision, grognent au lieu d’aider à construire et se sacrifier pour le Tchad. Des salives teintées de méchancetés abjectes et des diatribes acerbes. Les mots ne sont pas forts. Si dans ce 21e siècle le Tchad se retrouve en retard à tous les niveaux, l’essentiel devrait être porté au travail, au développement qu’à la couardise et autre chimère. Le maréchal Mahamat Idriss Déby n’est pas un héritier des erreurs ou les fautes commises ailleurs. Il n’a point de règne qui peut être quantifié en tort au point de lui jeter l’anathème. Il est de nos jours le seul trait d’union des générations, et presque la seule fibre culturelle à l’échelle des communautés. Il faut affirmer tout aisément qu’il demeure une chance pour redéfinir la rampe de lancement. Oui il faut l’affirmer, si les Tchadiens aiment leur pays, ils doivent le laisser travailler à mettre en valeur ses ambitions de gouverner à travers ses projets de société. Oui encore, il demeure l’unique chance de ne pas voir ce pays se détruire sous le poids des ego, des incompris.
Depuis 1963, la malchance a plané sur ce pays. Si la chance est là, il faudrait se donner les coudées franches à l’homme qui ambitionne de tracer le chemin de l’espoir et de l’essor. Mais si d’autres Tchadiens veulent s’aventurer à la négative, ils ruineront l’unique chance qui se présente à eux pour aller de l’avant. À ce titre le président, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno reste l’unique chance pour le Tchad à se reconstruire.
