Une grande pensée à ces mamans qui ont perdu leurs enfants dans les guerres inutiles du tyran Deby, à ces mamans qui ont des enfants qui croupissent dans les prisons du dictateur Deby sans avoir le droit à un avocat.

Une grande pensée à ces mamans qui concassent les pierres pour pouvoir mettre la marmite au feu.

Une grande pensée à ces mamans qui traversent le pont Nguéli pour emmener deux, trois kilogrammes du sucre pour nourrir dignement leurs enfants.

Une grande pensée à ces mamans qui font des dizaines de kilomètres pour aller puiser de l’eau pour abreuver famille et bétail.

Une grande pensée à ces mamans qui ne ferment pas les yeux la nuit pensants aux beignets du lendemain de leurs enfants.

Une grande pensée à ces mamans qui commercent pour nourrir leurs orphelins, une grande pensée à ces mamans qui ont vendu leurs biens pour envoyer leurs enfants à faire les études à l’étranger à défaut d’un État responsable.

Une grande pensée à ces mamans qui ont perdu leurs enfants sur les champs de bataille ou sur un lieu de manifestation, une grande pensée à ces mamans que Deby a tué le mari et a refusé de remettre son corps.

Une grande pense à ces mamans qui ont été divorcées, mais pour certaines idées rétrogrades de l’homme, elles n’arrivent plus à se remarier.

Une grande pensée à ces mamans qui ne cessent de pleurer pour leurs enfants poussés à l’exil par la tyrannie de l’homme.

Une grande pensée à ces mamans qui attendent et attendent un mari, un frère qui est parti sans jamais revenir.

Une grande pensée à ces jeunes mamans qui meurent en donnant la naissance, par manque des structures et d’un accompagnement médico-social.
Bonne fête, aux mamans.

Abakar Assileck Halata

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  • Les consciences anesthésiées ne pensent jamais à ces mamans dont vous compatissez leurs souffrances avec elles.
    Le moment viendra inchallah.

    Commentaire par Dr Ali Djibrine Souleymane le 7 juin 2020 à 14 h 51 min
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