Il faut dénoncé les activistes Igbo et Yoruba qui menacent le Tchad et la communauté Peule.

Il y a quelques semaines le média centrafricain Corbeau News alertait de la haine raciste d’activistes Yoruba et Igbo du Sud du Nigeria ( article https://corbeaunews-centrafrique.com/proteger-la-rca-de-la-haine-anti-peuls-par-abakar-ali-moussa/ ) contre les Peuls en essayant d’activer la haine dans des conflits dans de nombreux pays ( article de haine en anglais https://standardobservers.com/fulani-vs-indigenous-people-all-over-africa-the-end-of-community-coexistence/?amp ).

Concernant le Tchad, ces Nigérians prétendent que les Moundang et les Toupouri sont menacés par les Peuls. Ils prétendent aussi que les chrétiens du sud du Tchad sont menacés par les tribus arabes et peules. Alors ces  » Sud Nigérians » incitent à l’indépendance du « Sud Tchad » mais aussi du Tibesti.

Cette vieille et toxique idée de l’indépendance du sud du Tchad est réapparue il y a quelques mois chez des activistes internet déconnectés des réalités du terrain et n’ayant aucun contact avec les vrais habitants du sud. Ces activistes d’un univers parallèle accusent aussi d’autres ethnies tchadiennes de tout leurs malheurs. Ces activistes qui réclament la démocratie ne peuvent gagner légalement une élection, heureusement car ils deviendraient des dictateurs haineux.

Ils ont aussi oublié que les meilleurs combattants que le sud est connu, les anciens Codos, sont de grands amis des Peuls.

Contre la menace intérieure et la menace extérieure venant du sud du Nigeria, les Tchadiens doivent montrer leur unité. Nos désaccords et différences n’empêchent pas notre unité.

Le gouvernement tchadien et également les mouvements d’opposition ne peuvent pas laisser l’unité de la nation être remise en cause. Surtout si ça vient de l’extérieur. Nous savons que le gouvernement nigérian n’est pas coupable des écrits des journalistes terroristes. Mais nous ne devons pas nous laisser faire quand des étrangers envisagent de diviser la nation tchadienne.

Traduction en français de l’article nigérian:

Contrairement à la (première ?) guerre du Biafra (1967-1970) l’IPOB (Peuples autochtones du Biafra) montre une grande ouverture avec les ethnies nigérianes.

Nnamdi Kanu fonde son combat contre l’invasion Peule et appelle à la mobilisation des différents peuples (Igbo, Yoruba, Ijaw, Ibibio, Edo, Tiv..) et même en quelque sorte les agriculteurs Haoussa pour une révolte contre la colonisation peule.

En effet, l’IPOB et un grand nombre de nigérians du sud considèrent que les indigènes ont été colonisés par des étrangers.

Les différents mots « moudjahidin », « djihadistes » « Janjawid » montrent qu’un grand nombre de Nigérians du sud ne considèrent pas les Peuls comme faisant partie de la nation alors qu’ils considèrent les Haoussa et les Kanuri comme de vrais Nigérians, malgré la déviance et la manipulation de nombreux natifs du nord.

L’origine des Peuls est inconnue, mais ils pourraient venir de Mésopotamie. Arrivés du nord-est, ils se dirigent vers le sud-ouest jusqu’à l’Atlantique à la hauteur du Sénégal. Ils y adopteront une langue proche des langues wolof et sérère. Puis par plusieurs vagues ils repartiront vers l’Est à la conquête du Sahel et de l’Afrique centrale avec 2 objectifs :

– Aller en Éthiopie et à La Mecque

– descendre dans le golfe de Guinée

Les Peuls n’ont pas l’impression d’être des Africains noirs. Ils ne reconnaissent aucun lien avec les peuples Wolof et Sérère, encore moins avec les Haoussa, les Yoruba et les Igbo. Ils ne se sentent liés qu’à leurs vaches et à Allah. Les groupes humains qu’ils considèrent à peu près comme leurs égaux sont les Arabes, les Touaregs, les Toubous, les Zaghawa, les Somalis, les Masaïs et les Tutsi-Banyamulenge.

Depuis des décennies, les Peuls tentent de s’imposer dans les États africains devenus indépendants. La lutte s’est intensifiée depuis 10 ans. La sensibilisation est importante au Nigeria, mais dans d’autres pays, les populations sont en grand danger face aux Peuls (djihadistes peuls, milices ethniques peules et pouvoir étatique peuls). Parmi les peuples menacés :

– Ambazoniens

– Peuple Gbaya au Cameroun et en République Centrafricaine

– Les Toupouri et les Moundang au Cameroun et au Tchad

– Peuple Zandé en République centrafricaine, au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo

– Peuple Dogon au Mali

– Agriculteurs de toutes les ethnies au Ghana

Il y a 4 présidents peuls. Adama Barrow de Gambie, Macky Sall du Sénégal, Umaro Sissoko Embaló de Guinée Bissau et Buhari du Nigeria. Ils agissent pour que d’autres Peuls deviennent présidents dans d’autres pays.

Le président camerounais Paul Biya, d’ethnie Béti-Fang, s’est associé aux Peuls pour combattre tous ceux qui résistent à sa dictature.

Au Tchad, les Sud-Tchadiens chrétiens veulent leur indépendance. Mais des tribus Peules et Arabes occupent leurs terres. Les Sud-Tchadiens regardent avec espoir les séparatistes du Tibesti dans l’extrême nord du pays.

Au Darfour (Soudan), les Peuls et les Arabes massacrent les Africains noirs indigènes.

La Guinée-Conakry est une cible de longue date des Peuls. Mais le président Alpha Condé est très offensif contre les Peuls guinéens et les 4 présidents Peuls.

Mais l’axe peul est fort dans le monde des 40 millions d’âmes, dont des hommes d’affaires milliardaires, des intellectuels, des sportifs, des artistes. L’un des plus connus est l’acteur mauritanien-sénégalo-français Omar Sy.

Ils ont une large diaspora au Moyen-Orient, en Europe et en Amérique du Nord, présente dans les médias, les cabinets ministériels ou dans les gangs de narcotrafiquants.

L’axe peul est très présent dans l’islamisme aussi bien à Al-Qaïda qu’à Daech. Le principal djihadiste peul est Hamadoun Koufa, né Amadou Diallo. Dans l’islamisme légal proche du pouvoir au Mali, le leader est l’imam Mahmoud Dicko, un autre Peul.

Le principal opposant à l’islamisme peul au Mali est Youssouf Toloba, chef de la milice d’autodéfense « dozo » Dogon « Dan Na Ambassagou ».

Ce résistant à l’islamisme peul est parfois accusé de racisme envers les Peuls.

Un autre résistant au pouvoir Peul est le citoyen centrafricain Fleury Junior Pabandji, un ancien leader étudiant devenu anti-balaka contre la seleka et maintenant un homme politique respecté.

Un autre résistant qui s’intéresse au sort des Nigérians est le juif français Bernard Henri Levy.

Il ne fait aucun doute que le leader de l’IPOB Nnamdi Kanu et le leader Ambazonien Cho Ayana sont désormais au cœur de la lutte continentale et même mondiale entre les Peuls et les indigènes noirs africains.

Issa Rozi Ahmat

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