Ailleurs dans d’autres pays, face à la recrudescence du phénomène climatique qui fait que la pluviométrie provoque des inondations et cause des précarités dans les familles, certains pays ont de suite pris le problème à bras le corps et débloqué de gros moyens pour venir au secours des populations démunies.

Au Tchad, passé les premières salves de critiques sur N’Djamena la vitrine de l’Afrique, la parole de l’exécutif est restée timorée, y compris la municipalité qui affirmait par la bouche du nouveau maire que son département a des moyens financiers pour faire face à tous les aléas.

Au Sénégal, le peuple a entendu la parole de son président qui a promis un investissement de 10 milliards de FCFA dont 3 milliards iront aider les familles précaires.

Au Tchad, le peuple n’a pas entendu son nouveau “Maréchal “ qui est allé se cloitrer dans son village aux 3 ânes sans piper un mot. Pire il se murmure de refaire la fête de l’intronisation, d’une certaine réunion familiale de concertation, ou encore d’une muée de Baministes pour concocter des postes de responsabilité pour piller le Tchad.

Si la période pluviométrique devient un phénomène à l’échelle d’une partie du continent, ce qui se passe au Tchad demeure de l’insouciance attribuée aux responsables plus appâtés par les gains et les détournements au lieu de faire des travaux de voirie que la ville de N’Djamena attend depuis longtemps.

Qu’à-t-on fait à toutes ces familles qui se retrouvent à la rue en dehors de les faire loger dans des écoles alors que dans bientôt la rentrée scolaire doit avoir lieu ?

Depuis quelques jours, à l’échelle de quelques régions du pays, le département de Lac fitri est totalement sous l’eau de Lac qui porte son nom. Selon nos sources, plus de 10 villages ont été ravagés par les inondations. Les villages de Dankala, Abkatala, Bougo entre autres subissent les aléas de cette pluviométrie débordante. La population est laissée à son propre sort, et l’État est aux abonnés absents.

S’il fallait louer les efforts entrepris par quelques personnes ou associations qui usent de leur courage pour aider, il faut avouer que là-dessus l’État n’a pas été à la hauteur des attentes de la population démunie.

Il y a un constat avec effroi qui laisse penser qu’en matière de calamité naturelle, notre pays n’a pas su ou complètement négliger ce facteur, et cela démontre à suffisance la nature légère et irresponsable du régime MPS.

Beaucoup de nos compatriotes sont à la rue, il faut vite régler le problème et venir en aide matérielle et financière, et au-delà de la pandémie COVID-19, les responsables de santé doivent aussi prévoir et gérer les maladies qui viennent après les inondations.

Tchadanthropus-tribune

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