Interpellé le 27 février dernier dans la localité de Sido par les services secrets tchadiens, l’ex-chef de la milice antibalaka, Maxime Mokom a été remis à la Cour pénale internationale (CPI) le 14 mars par les autorités de N’Djamena.

C’est la Cour pénale internationale qui l’a annoncé. Dans un communiqué, la Cour a indiqué que Maxime Mokom, ex-chef des antibalaka lui a été livré par les autorités de N’Djamena à la demande des autorités centrafricaines. Il est visé par un mandat d’arrêt international émis par la CPI en 2018. La Cour soupçonne celui qui a été brièvement en février 2019 ministre en charge du Désarmement, de la Démobilisation, d’être auteur des “crimes de guerre et crimes contre l’humanité”.

Les faits qui lui sont reprochés remontent à 2013-2014 pendant qu’il était coordinateur national des opérations des antibalaka, un groupe d’autodéfense créé à la suite de la prise du pouvoir par la Séléka, un groupe rebelle.

Maxime Mokom est le troisième centrafricain à se retrouver à la Haye dans le cadre des violences qui ont endeuillé la Centrafrique au lendemain du renversement du président François Bozizé en 2013.

Tchadanthropus-tribune avec Tchadinfos

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