Dans son discours de fin d’année, le chef de l’état tchadien, le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno affirme de go qu’il est conscient qu’en rompant les relations de coopération militaire avec la France, celle-ci viendrait déstabiliser le Tchad. A-t-il raison de dire cela ?

Dans le conscient des tchadiens dans leur ensemble, tous sont rompus aux méthodes de barbouzes que les autorités françaises glanent quand l’adversité vienne d’une personnalité des états jadis dans le pré-carré de leur pays. Si les anglo-saxons ayant colonisés les pays africains ont une autre philosophie, les français sont revanchards face à celui de l’ancien pré-carré français qui s’évertue à demander l’indépendance et la souveraineté de son pays.

Pourtant plusieurs décennies se sont écoulées, mais la France et sa politique de soumission totale des africains reste sur sa position par-delà la locution diplomatique que leurs dirigeants ergotent à longueur de journée. Dès l’annonce du président tchadien sur la rupture des relations de coopération militaire, les français affirment « la France a pris acte » disent-ils. Rien que cette intonation de mots raisonne comme un avertissement.

Pourquoi doit-on penser ainsi ? 

Parce que de tout temps, le responsable tchadien qui émet un élan patriotique, la France et son entité impérialiste s’adonnent à recruter des natifs du pays pour une déstabilisation profonde, et les exemples sont légion au-delà du Tchad, partout en Afrique la France barbouze procède de la même manière… déstabilisation des régimes ayant clairement affirmer leur indépendance politique, économique et sociale.

Au Tchad, le 1er président du Tchad indépendant Garta Tombalbaye l’a appris à ses dépens en 1971 sur l’aspect pétrole, plus tard en 1980 l’ex président Goukouni Weddeye quand il demanda aux militaires français de plier bagage du Tchad, puis feu Hissein Habré en 1989 quand sa position se penchait vers les américains de Reagan sur les intérêts que les tchadiens pourraient entreprendre. Une moult de personnalités tchadiennes tous ayant pensé à un moment que le Tchad et sa population pourront se déterminer en dehors de la politique hégémonique de la France. Et Oui, l’actuel président du Tchad, le maréchal Mahamat Idriss Deby Itno a raison de penser que la France va utiliser toute opposition tchadienne armée ou politique, les réarmer pour déstabiliser le régime de la 5e République. Oui encore c’est dans les méandres de la division que la France pourra tirer son épingle de jeu car le lexique « diviser pour mieux régner » sonne comme un glas, même si les temps ont changé des décennies plus-tard, que la jeunesse tchadienne désormais est bien outillée pour comprendre la géopolitique. À travers le Tchad, une certaine jeunesse africaine est dans la même moule. Partout en Afrique sahélienne, les politiques demandent le départ des bases militaires françaises, et cela est fait sur la base des constat réel et vécu.

Aucun messie, fut-il gavroche de pensée ne peut voler au secours du Tchad, car les fondements de leur nature divisionniste sont connus. Ni Succès Masra qui conspire en demandant une nouvelle transition, moins encore ceux qui cherchent à se mettre en parallèle des activités politique conçues.

Si le maréchal Mahamat Idriss Deby fait cette affirmation juste et réelle, c’est à la jeunesse tchadienne de prendre conscience des intérêts premiers de leur pays. Que chaque déstabilisation des régimes ne fait que rétrograder le Tchad à l’arrière des pays développés. Rien qu’en restant solidaire dans une société juste fera déguerpir toute animosité et toute adversité. C’est à ce prix que les tchadiens auront la tête haute.

Si le Rwanda l’a réussi, rien ne veut dire que les tchadiens ne le réussiront pas?

À bon entendeur Salut.

MAH

941 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire