Un déni de liberté et de démocratie. Le ministère de la Sécurité publique justifie l’interdiction de la marche des députés par la pandémie de Coronavirus qui ne permet pas un rassemblement.

Le député Saleh Kebzabo, président national de l’UNDR, qui est un des initiateurs de cette marche estime que les arguments avancés par le ministre Mahamat Orozi ne sont pas valables. Interdire cette marche est un déni de démocratie et les principes sacro-saints inscrits dans la constitution. Le gouvernement du Tchad continue de saborder la démocratie dans notre pays, affirme le député Saleh Kebzabo.

Le régime d’Idriss Déby ne permet jamais à qui que ce soit un modèle d’expression tant que cela ne vienne de son parti le MPS, ou encore des associations satellites que met en place le même régime d’Idriss Déby. Si l’opposition ou la société civile veut s’exprimer, cela est maté dans le sang.

Pourtant la marche initiée par les députés de l’opposition veut mettre le projecteur sur les enlèvements contre rançon qui se font de manière récurrente dans la région du Mayo-Kebbi. Ce phénomène grandissant qui spolie des familles assez souvent précaires.

Le régime Déby ne peut continuer inlassablement à assoir cette forme de dictature empreinte de manque de liberté d’expression, ou de liberté tout court.

Les députés ou les leaders de l’opposition ne doivent pas accepter chaque jour cet état de fait. Et la liberté d’assoir un comportement de respect passe absolument par des sacrifices, seuls percepts à casser le bouclier de la dictature.

Tchadanthropus-tribune

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