Le Collectif des organisations des jeunes du Chari Baguirmi(Cojb), ayant séjourné à Bousso dans le département de Loug-chari ont fait ce 21 janvier 2023 la restitution de leur mission. Ils demandent le départ de Mbang Hadji Woli de la présidence du 5% des revenus pétroliers du Chari Baguirmi.

 

Partie pour une mission de sensibilisation des populations concernant la gestion des 5% des revenus pétroliers, les membres du collectif des jeunes de Chari Baguirmi, disent avoir été traités des rebellions armés et accusés de trouble à l’ordre public. Après la signature d’un engagement sur ordre des autorités départemental, ils ont été mises au arrêt et libérés sans charge. Le récit est semblable à une mésaventure qu’ils auraient rencontrer lors de leur séjour à Bousso.

 

Le Coordonnateur du Collectif des jeunes du Chari Baguirmi, Abdelkader Djibia, demande au président de transition et le premier ministre de transition de prendre leurs responsabilités face à cette injustice qui sévit dans le Chari-Baguirmi et qui risque de mettre en mal la cohésion et l’harmonie des habitants du Chari-Baguirmi. « Lorsque les jeunes de Miski ont pris des armes et se sont organisés en comite d’auto-défense pour protéger leurs ressources aurifères, le gouvernement s’est déplacé sur place pour signer des accords afin de régler le problème par contre, nous vivons la même situation dans le Chari-Baguirmi mais nous préférons lutter pacifiquement au lieu de faire de la violence ».

 

Pour Abdelkader Djibia, il est question que ces 5% soient entre les mains de bonnes personnes et que Mbang dégage des 5% et l’ancien comité fasse un bilan des 9 années d’existence. « Au lieu de ça, Mbang utilise son trafic d’influence sur les autorités de la région pour faire pression sur nous à tel point ou nos déplacements dans le Chari-Baguirmi sont contrôlés », déplore-t-il.

 

Pour les jeunes de Chari Baguirmi, Mbang hadji Woli doit dégager des 5% des revenus pétroliers et qu’il nous fasse le bilan. « Nous demandons également le départ du gouverneur du Chari Baguirmi qui depuis un bon moment déjà nous empêche de vaquer normalement dans nos départements et c’est lui qui a instruit le préfet de nous arrêter, le départ du préfet de Bousso ainsi que le chef d’antenne de Bousso. Ils mettent en mal la cohésion sociale ».

 

Après avoir réussi, leur activité dans quelques départements de la province, ils émettent des inquiétudes pour la ville de Massenya. Pour les jeunes, le gouvernement doit écouter les cris de la population du Chari-Baguirmi au lieu de la voix d’une seule personne.

Le Tchadanthropus-tribune avec le pays

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