8 novembre 2021 #TCHAD #Politique : Les raisons d’un leader du parti PUR qui démissionne de son parti. (Voir le discours de la démission)
Rakhiss Ahamat Saleh est une personnalité politique d’envergure de l’ancienne législature qui n’est pas à présenter. C’est grâce à ses faits d’armes et ses prises de position que le parti PUR fut reconnu au sein de l’ancienne Assemblée nationale, bien même que son président Saleh Makki posait quelques doutes du fait de ses prises de position souvent pro-régime MPS.
Le parti PUR avait fonctionné et son aura fut tellement appréciée par les positions prises par son organe à l’Assemblée nationale. Les Tchadiens de l’opposition et la masse populaire faisaient corps avec le parti PUR à cause des sorties limpides de Mr Rakhis Ahamat Saleh sur la scène politique rurale et nationale. Mais ce n’était pas sans embûche de ravalement de couleuvre qu’entreprenait le sieur Saleh Maki dans ses connivences de baiser de la mort avec le MPS d’Idriss Déby.
Il faut rappeler hélas les prises de positions de certains groupes et partis politiques qui déclaraient haro au sein de l’hémicycle des trahisons en leur sein de Saleh Maki qui joue souvent en solo, et rien que pour sa pomme.
La déchirure de trop, comme l’a expliqué le dorénavant ex-député de PUR Rakhis Ahamat Saleh, est le manque de courage politique lors du décès d’Idriss Déby, où le féodal Kleptomane Haroun Kabadi bloquait l’Assemblée nationale à fonctionner selon la constitution du pays. Là encore, dans le sillage de la félonie, il est trouvé les traces indirectes du président de PUR.
La mise en place du CNT (Conseil national de transition), cette énième chambre d’enregistrement a vu le jour sur des copinages. Et la formation du bureau de ce CNT n’a obéi à aucune règle élémentaire de procédure. Les trahisons furent nombreuses quand le parti politique RDP allié au MPS avait été grugé pour nommer un Saleh Makki sorti de nulle part. La manœuvre Kolotou et Kabadi a fonctionné, Dieu seul sait ce que Makki leur a promis pour être sur le strapontin du 1er vice-président de CNT.
Somme toute, qu’est-ce que le député Rakhis Ahamat Saleh à perdre en rendant le tablier à Saleh Makki ? Probablement rien, car dans la vie en générale, en politique ou en société quand l’homme est face à des formes de lâchetés, et d’égoïsmes larvés, il faut vite quitter les lieux avant d’être entacher.
À Rakhis Ahamat Saleh de tracer sa voie, lui qui est encore très jeune en politique, et que sa sincérité profonde, et sa loyauté de tous les jours lui ouvriront des portes, loin, très loin des adeptes d’une certaine franc-maçonnerie obscure.