– Libération lundi matin des militants du parti arrêtés jeudi et vendredi derniers.

Après « un compromis », le blocus imposé par les forces de sécurité au siège du parti Les Transformateurs, a été levé dimanche, a indiqué à l’Agence Anadolu, le vice-président des Transformateurs, Sitack Yombatina.

Avant la levée de ce dispositif sécuritaire aux abords du siège des Transformateurs, le leader de ce parti politique, Succès Masra, a eu, dimanche, une rencontre « fructueuse » avec le directeur de cabinet du ministre d’État, Michaël Didama, a indiqué le parti sur sa page Twitter ajoutant que le membre du gouvernement a promis « la libération de ceux qui sont arrêtés dans les heures qui suivent ».

Dans une déclaration depuis le siège de son parti, Succès Masra a rendu hommage à ces plus de 200 militants qui avaient été arrêtés.

« Je vous annonce la plus grande libération de la nation (…) Personne n’arrêtera cette lutte, rien ne nous arrêtera (…) Le monologue était devenu sans objet. Aujourd’hui, le monde entier le sait », a annoncé Succès Masra.

« S’il n’y a pas la justice et l’égalité, nous ne serons jamais condamnés à vivre ensemble, je vous en donne la parole », a réitéré lundi le leader du parti Les Transformateurs.

Pour rappel, le 1er septembre, 84 militants dudit parti politique qui menaient une caravane de sensibilisation en vue d’un meeting du président du parti, prévu le 3 septembre, ont été arrêtés pour « troubles à l’ordre public », selon la police.

Succès Masra, leader du parti Les Transformateurs avait annoncé, samedi, que 91 de ses militants et membres de son cabinet ont été interpellés par la police, alors qu’ils échangeaient « avec les facilitateurs, chefs religieux et aînés, pour trouver un consensus de dialogue national », dont son parti ne prend pas part aux discussions.

Les travaux du dialogue national inclusif ont été suspendus vendredi dernier afin de laisser le temps aux médiateurs et chefs religieux de rencontrer les groupes politico-militaires non-signataires de l’accord de paix de Doha et les partis politiques tels que Les Transformateurs et la coalition Wakit Tamma qui sont absents sur la table des discussions depuis son lancement le 20 août dernier.

Les travaux suspendus vendredi, doivent reprendre ce lundi 5 septembre sans l’église catholique et l’Ordre national des avocats du Tchad qui avaient annoncé le weekend dernier, leur retrait dudit dialogue national.

Plusieurs fois repoussé, le dialogue national inclusif et souverain qui s’est ouvert le 20 août à Ndjamena, est censé déboucher sur des élections démocratiques et redonner le pouvoir aux civils.

Tchadanthropus-tribune avec AA-Afrique

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