Lors d’un point de presse tenu ce lundi 29 septembre, le Comité d’Étude et de Communication des Cadres du Mouvement Patriotique du Salut (CEC/MPS) a affirmé son soutien à la révision de la Constitution du 29 décembre 2023. Selon ses responsables, cette réforme constitue une étape cruciale pour renforcer la stabilité, moderniser les institutions et garantir un véritable pluralisme politique, malgré les critiques persistantes de l’opposition.

Le vice-président du CEC/MPS, Dr Passiring Kedeu, a expliqué que cette révision s’inscrit dans une démarche d’adaptation aux réalités actuelles du pays, en tenant compte du contexte politique et des exigences de gouvernance. Elle viserait à « renforcer la stabilité sociale, améliorer la gouvernance en clarifiant des dispositions devenues obsolètes et assurer une meilleure représentation des citoyens dans les institutions ».

« À l’épreuve de sa mise en application durant presque deux ans d’évaluation, notre Constitution du 29 décembre 2023 a révélé des incohérences juridiques et des manquements constitutionnels. Sa révision actuelle s’impose donc comme une nécessité absolue qui vise à ajuster ces incohérences et manquements », a-t-il déclaré.

Se voulant rassurant, Dr Kedeu a précisé que cette réforme « ne constitue pas une menace pour la démocratie », mais un ajustement « technico-juridique » indispensable.(TI)

Tchadanthropus-tribune