Le problème suggéré à deux reprises sur nos âges perdure, encore de plus en plus.

Malgré notre dernière publication, le phénomène continue. Les autorités du pays semblent ne pas s’inquiéter des états de routes que les gros camions surchargés détruisent à cause des surcharges énormes qu’entreprennent certains commerçants.

Dans nos précédentes publications, nous indexons le responsable de pont bascule sur l’axe de l’agglomération Kélo, Moundou, pont Djoumal qui ouvre la route de l’aller au retour de Doba et Sarh. Mais il y a aussi un autre itinéraire à l’entrée de la ville de Léré pour les véhicules venants du Cameroun.

Il faut rappeler encore que la corruption exercée paye bien pour ces agents véreux. Chaque véhicule en surcharge paye 150 000 FCFA. Le véhicule doit attendre toujours jusqu’à la nuit avant de faire son entrée dans une ville loin des regards des gendarmes et d’un corps de contrôle.

Nos correspondants nous ont fourni des images à l’appui, montrant les camions en surcharges, et d’autres entrants à l’intérieur de la ville pendant la nuit.

La question qui reste posée est celle-ci. Pourquoi les autorités ne prennent pas la peine d’interdire ou de prendre des décisions qui sanctionneraient ces méthodes, sachant que chaque jour les gros porteurs en surcharges cassent les bitumes ? Les quelques milliards de FCFA investis sur les routes partent en fumée sans que personne ne daigne dire stop.

En laissant ces pratiques s’installer, bientôt il n’y aura plus de routes bitumées sur la partie septentrionale du pays.

Si le fameux colonel Baradine perdure avec ces pratiques à cause de ses soutiens entre autres, les Tchadiens devraient ne pas accepter que les infimes investissements disparaissent dans la nature.

Tchadanthropus-tribune

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