Le 04 décembre 1990, Idriss Deby peinait à lire sur les ondes de la radio télévision Tchadienne ce que lui avaient rédigés ses « nègres ». Ainsi s’adressant aux Tchadiens assoiffés de liberté et de démocratie, il disait à voix tremblante ceci ; « je ne vous apporte ni or, ni argent, mais la démocratie ». Ces mots pourtant nobles, tirés de la bible : acte 3:6 sont pour lui que du vent. Les tchadiens en découvrant la nature de Deby et la mentalité de sa famille, se sont rendus compte qu’ils n’ont ni or, ni argent, ni démocratie. Depuis lors, que reste-t-il de la promesse? La réponse est évidemment rien, rien, sinon que le 1er décembre de chaque année, les thuriféraires, les écervelés et autres courtisans se rassemblent pour faire la bamboula autour du sultan lui-même fêtard dans l’âme. Non seulement Deby et ses acolytes ont pillé les deniers publics, les biens meubles et immeubles de l’Etat et même des particuliers, mais pire, ils ont dépravé les mœurs, déstructuré la société Tchadienne et nuit à la notoriété du Tchadien à l’extérieur. 

Ces sangsues que nous décrivions dans nos précédents écrits comme des razzias, sont socio-culturellement doués à la prévarication et emportent tout sur leur passage comme des véritables « destroyers ». La situation socio-économique et financière du pays et son rang sur les dernières statistiques et classement des pays Africains par les institutions financières régionales et internationales en est la confirmation.

Les dernières gesticulations sur la réduction du nombre des ministres ou encore le projet resté dans les tiroirs du gouvernement et qui consiste à réduire le nombre des régions afin de profiter pour rattacher le B.E.T au sultanat décrété de DAR-BILIA et faire d’AMDJARASS le chef-lieu  n’empêcheront pas la banqueroute qui s’annonce. Deby disait en 1998 ceci « tant que je préserve les intérêts de la France et de la Libye, je n’aurais aucune inquiétude ». Il sait bien que les cris et gémissements des Tchadiens se trouvant dans la misère, les remarques des amis du Tchad ou encore la mise à nu quasi quotidienne de sa gestion calamiteuse par l’opposition Tchadienne à l’intérieur et à l’extérieur n’y feront rien contre sa furie de mettre notre pays en lambeaux.

Idriss Deby Itno est un homme sans vergogne, sans honte ; pour reprendre le terme du directeur de publication du journal l’observateur du Tchad « cet homme est né avant la honte ». Chers frères et sœurs, le temps de l’action est venu, les Tchadiens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest, du centre et ceux de l’extérieur doivent conjuguer leurs efforts pour le mettre hors d’état de nuire. Pour ce faire, la Jeunesse ARDACHI lance un appel d’abord à la communauté Beri qui naïvement croit que Deby est le meilleur rempart pour sa survie. Une unité des Zakawa et les ressortissants du B.E.T est indispensable pour le démettre du pouvoir. Ceci est une réalité liée à leur proximité au pouvoir. Le reste des Tchadiens leur seront à jamais reconnaissants. La pratique de stratification par groupe ethnique et régional en amont et connecter les groupes en aval pour une jonction des forces capables de mettre en mal le régime est louable en ces temps de lutte tout azimut. Inutile de dire que les Tchadiens vivent les pires moments de leur histoire. Il est donc indispensable de finir avec ce régime avant les prochaines élections pour permettre à tous les Tchadiens de s’unir afin d’ouvrir une nouvelle page à notre beau pays.

La Jeunesse ARDACHI, soucieuse d’un changement politique au Tchad, a commencé sa part de travail. D’importants débats sont en cours afin de se situer politiquement et ceci dans l’éventualité d’une large alliance avec les tchadiens de toutes les sensibilités éprises de Paix, de Justice et de Démocratie. Par ailleurs La Jeunesse ARDACHI dénonce avec force les agitations opportunistes de certains chefs de partis politiques qui cherchent à se positionner pour accompagner Deby dans ses mascarades électorales. Ces manières de faire sont d’autant plus indécentes qu’indigestes en ces temps d’incertitudes et d’interrogations sur l’avenir du pays, tellement il est sens dessus-dessous. La liberté du peuple Tchadien naitra de son courage.

Fait à N’djamena le 15 mai 2014


Jeunesse ARDACHI
 

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